Réunis en sommet à Luanda en Angola, les chefs d’Etat des pays de la région des Grands Lacs ont condamné mardi 25 mars les actions menées par les mouvements rebelles dans le Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui déstabilisent le pays. « Ces incidents néfastes doivent être contrôlés par les autorités compétentes (…) afin d’éviter qu’ils ne constituent une menace pour la stabilité de notre région », a déclaré le président angolais, José Eduardo dos Santos, cité par l’AFP.
En plus de l’Angola, la RDC, le Congo, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda participent à ce sommet consacré à l’éradication des forces négatives dans la région des Grands Lacs. L’Afrique du Sud qui n’est pas membre de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs prend part à ce sommet comme invité. Le Congolais (RDC) Joseph Kabila, le Rwandais Paul Kagame et le Congolais (Brazzaville) Denis Sassou Nguessou ont participé à ces assises.
Le président angolais a appelé à neutraliser les « forces négatives » à l’œuvre à l’est de la RDC, dénonçant expressément deux mouvements, l’Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF-Nalu) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
« Nous devons lancer des actions multidisciplinaires, sur le plan politique, social et militaire si cela est nécessaire », a ajouté José Eduardo dos Santos dont le pays occupe la présidence de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs depuis le début de cette année.
Après avoir mis en déroute les rebelles du M23, l’armée congolaise et la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) mènent depuis décembre 2013 des opérations contre l’ADF et les FDLR.
(Avec l’AFP)
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