Le Potentiel: « Luanda aux commandes de la CIRGL: vider tous les contentieux »

Les participants au VIIè sommet extraordinairedes chefs d’Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)

Revue de presse kinoise du jeudi 16 janvier 2014

Le Potentiel titre en une ce jeudi sur la présidence de la CIRGL  qui revient depuis mercredi à l’Angola.

Après deux ans de mandat à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, écrit le journal, l’Ouganda a cédé à l’Angola les commandes de cette organisation sous-régionale à l’Angola.

Pour le quotidien, ce changement augure assurément de nouvelles perspectives de paix dans la région.

Le Potentiel estime que la présidence ougandaise de la CIRGL n’a pas véritablement été à la faveur de la République démocratique du Congo.

Le journal accuse Kampala d’avoir été partie prenante aux conflits dans l’Est du pays et de s’être rangé derrière l’ex-rébellion du M23.

« L’Ouganda n’a pas été sincère et honnête dans l’administration de cette organisation sous-régionale », tranche le confrère.

Analysant le travail de l’organisation sous-régionale, le Potentiel indique que 20 ans après sa création, la CIRGL peine à imposer sa marque, minée par des clivages qui limitent l’efficacité de son action.

Pour sa part, La Prospérité revient sur le processus de désarmement et de réinsertion des anciens combattants en RDC.

Le journal indique que la Monusco salue la nomination du Général Delphin Kahimbi à la tête du plan national DDR.

Ce plan a été adopté le 26 décembre dernier en conseil de ministres.

Le quotidien note que la mission onusienne travaille déjà de concert avec les autorités congolaises pour opérationnaliser ce plan de désarmement.

Un autre sujet plus politique est à lire dans les colonnes du Potentiel. Le journal annonce que le gouvernement de cohésion nationale sera constitué en mars prochain.

Conformément à l’article 90 de la Constitution, le gouvernement est investi par l’Assemblée nationale. Et comme la première session ordinaire du parlement ne démarre que le 15 mars de chaque année, c’est constitutionnellement au mois de mars prochain que le président de la République nommera vraisemblablement le gouvernement de cohésion nationale qu’il avait promis devant le Congrès en octobre dernier », a indique le journal qui cite un parlementaire.