Les habitants de Kibirizi, Mutanda, Bwalanda, Nyanzale et Mweso, en territoire de Masisi (Nord-Kivu) ont appelé, lundi 29 avril, le gouvernement à mettre fin à l’activisme des groupes dans cette partie du Nord-Kivu.
Des sources locales accusent les Maï-Maï, les FDLR, les Forces du peuple congolais (FPC), et le M26 d’un certain commandant Kasongo de créer l’insécurité dans cette contrée.
Selon les mêmes sources, ces habitants n’ont plus accès à leurs champs et la plupart d’entre eux ont abandonné leurs habitations afin de trouver refuge dans les grandes cités de Rutshuru.
Ces groupes armés inquiètent non seulement les populations, mais également les autorités locales de Masisi.
«Malgré cette insécurité, les grandes cités de Rutchuru sont relativement calmes. Cette accalmie s’explique par la présence depuis neuf mois, de la force multinationale en Afrique centrale, FOMAC, dans la chefferie de Bwito», a indiqué le chef de poste d’encadrement administratif de Kibirizi, Bisimwa Dunia.
Ces groupes armés s’illustrent par des enlèvements, viols, extorsions et plusieurs autres traitements dégradants contre la population civile du Nord-Kivu.
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