La division de l’enseignement de la Minière des bakwanga (Miba) à Mbujimayi a enregistré un taux de déperdition scolaire de plus de 10% pour les enfants des travailleurs Miba inscrits dans 16 écoles primaires de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Oriental. Ces résultats ont été publiés le lundi 2 juillet et le mardi, 3 juillet, lors de la clôture de l’année scolaire 2011-2012. Ce taux est élevé par rapport à celui des années où l’entreprise était en pleine activité, selon la division de la division de l’enseignement de la Minière des bakwanga.
Si la déperdition scolaire est de 10% pour les « enfants Miba » [ Des enfants dans les parents travaillent à la Miba et qui sont nés et habitent le camps Miba], elle est de 11 % pour les autres enfants de la ville de Mbuji-Mayi. Ces chiffres ont été rendus publics par la division de l’enseignement de la Miba dans différentes écoles de la ville. Ces chiffres révèlent aussi qu’il y a deux ans, le taux de la déperdition scolaire se situait entre 4 et 5 %.
La cause principale de cette hausse de déperdition scolaire est la condition économique précaire à la minière des Bakwanga en particulier, et dans la province en générale. Brigitte Mbombo, chef de division de l’Enseignement à la Miba donne aussi d’autres raisons :
« La cause principale pour les enfants Miba, Il y a eu des enfants qui sont partis parce que leurs parents avaient été licenciés ou parce que leurs parents ont demandé une mise en disponibilité. Chez les autres enfants, c’est le non-paiement des frais scolaires qui est à la base de leur absence à l’école. Il y a eu quelques abandons volontaires ».
De plus, certaines jeunes filles ont quitté l’école à cause des mariages précoces et d’autres départs sont non expliqué, rapporte la division.
La majorité pense que la relance effective de la production minière de la Miba figure est l’une des solutions les plus attendues. Elle permettra au moins aux enfants des travailleurs de la Miba de bénéficier des faveurs telles que les fournitures scolaires. En attendant la relance de la Miba, certains invitent les parents à faire face à leur responsabilité et à s’activer pour envoyer les enfants à l’école, avec les moyens financiers dont ils disposent.
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