Guerre d’agression : marche de soutien aux FARDC et Wazalendo au Maniema

La population du Maniema a organisé, jeudi 30 janvier, une marche de soutien aux Forces armées de la RDC (FARDC) et résistant Wazalendo qui font face à la guerre d’agression dans l’Est du pays.

A travers cette manifestation, elle a voulu manifester son appui à la population meurtrie du Nord, Sud-Kivu et de l’Ituri.

Cette marche débutée au monument Joseph Kabila à chuter à la tribune centrale de Kindu où plusieurs discours ont été prononcés.

« On a voulu manifester à la face du monde notre révolte, notre soutien aux FARDC, notre compassion et solidarité à nos compatriotes qui sont de ce côté-là du pays. Nous sommes en train de dire non. Que la communauté internationale sanctionne d'abord le Rwanda et oblige le Rwanda à retirer toutes ses troupes qui sont en train de tuer, de piller si pas de torturer, d'occuper des espaces inutilement. Nous devons alors protéger l'intégralité territoriale jusqu'à l'écoulement du sang du dernier Congolais », a rapporté un habitant de la ville de Kindu.

Pour sa part, le gouverneur du Maniema, a encouragé les jeunes à s'enrôler dans l'armée afin de servir le pays sous le drapeau et participer à la protection de la nation.

Moïse Mussa Kabwankubi a invité ses administrés à la vigilance afin de ne pas tomber dans les pièges de l'ennemi à s'adonnant à la violence aveugle.

Selon lui, il est donc le moment se serrer les coudes pour trouver la paix dans la partie Orientale du pays.

A l’issue de cette manifestation, plus de 1000 USD et plus de 600 000 francs congolais ont été collectés sur place pour les militaires au front.

Marche annulée à Lubumbashi 

La marche de soutien aux FARDC et au président de la République sur toute l’étendue du haut Katanga a été annulée.  La décision a été prise, mercredi 29 janvier, par le conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga.

A travers la ville de Lubumbashi par exemple, des dispositifs policiers et de l’armée ont été visibles.  C’est notamment à la place de la Poste et au rondpoint carrefour.   L’objectif est de préserver l’ordre et d’éviter toute manifestation du genre de ce qui s’est passé à Kinshasa apprend -on de la police.  Entre temps dans la ville toutes les activités se déroulent normalement.  La société civile appelle la population à plus de retenue.

Bertin Tshoz du groupe thématique gouvernance sécuritaire et paix a rappelé aux Lushois des expériences de 1996 où le pillage ont eu des conséquences néfastes» !

Et toutes les réunions et autres meetings politiques sont interdits jusqu’à nouvel ordre à travers toute la province du Haut-Katanga.  Cette décision a été prise au cours du conseil provincial extraordinaire de sécurité qui s’est réunie mercredi 29 janvier sous l’égide du gouverneur de province, Jacques Kyabula.

Lire aussi sur radiookapi.net: