Les agents de la Régie des voies aériennes (RVA) à Kisangani, dans la Province Orientale, demandent la libération de leurs collègues aiguilleurs emprisonnés depuis le 11 juillet dans le cadre de l’enquête sur le crash d’un Boeing de Hewa Bora survenu le vendredi 8 juillet à Kisangani. Ils menacent de débrayer si rien n’est fait dans 72 heures.
Deux contrôleurs de la circulation aérienne et un sapeur-pompier de la RVA sont emprisonnés depuis le 11 juillet.
Le parquet de grande instance de Kisangani a soumis les trois agents de la RVA à des interrogatoires du 15 au 19 juillet.
Selon le procureur de la République, les deux contrôleurs de la circulation aérienne sont poursuivis pour défaut de licence au moment du crash.
Il reproche par contre au chef de l’unité anti-incendie la non-assistance aux personnes en danger.
Contacté, le commandant de l’aéroport international de Bangboka (Kisangani) Georges Tabora affirme avoir mis à la disposition du parquet tous les documents et informations nécessaires sur les griefs à charge de ses trois agents.
En attendant l’aboutissement de l’enquête, Georges Tabora se dit confiant en la justice.
Cependant, dans une correspondance qui lui est parvenue, lundi 25 juillet, la délégation syndicale de la RVA demande la libération des incriminés dans 72 heures. « Passé ce délai, toutes les activités cesseront à l’aéroport de Kisangani », menace-t-elle.
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