Dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de septembre, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a insisté sur la situation sécuritaire qui, d’après lui, continue à se dégrader dans l’Est de la RDC. Il a également abordé la question relative à la consolidation de la démocratie congolaise.
Dans son discours, Léon Kengo wa Dondo a affirmé que même si l’accalmie est constatée sur certains fronts, la vulnérabilité du pays reste entière.
Pour régler la situation sécuritaire, le président de la chambre haute du Parlement a souligné la nécessité de poursuivre des réformes amorcées par le Gouvernement dans les domaines de l’armée, de la police et de l’administration.
Selon lui, les réformes envisagées par le Gouvernement ne peuvent aboutir sans l’implication des élus du peuple.
Ces derniers, a-t-il ajouté, doivent voter des lois essentielles, allouer à l’armée des crédits conséquents et en contrôler l’utilisation.
Concernant la police, Kengo wa Dondo a souhaité que celle-ci soit structurée aux niveaux national, provincial et local.
Cette police doit être équipée et mobile. Ce qui nécessite, d’après lui, le recrutement des jeunes instruits et casernés.
Par ailleurs, en marge de la Journée internationale de la démocratie, Kengo wa Dondo a plaidé pour la consolidation de la jeune démocratie congolaise. Il a déclaré:
«C’est l’opportunité pour notre jeune démocratie de s’approprier les valeurs qui passent par: le Parlement fort, les élections libres et régulières, une justice indépendante, la protection des droits de l’homme, la non-discrimination, une société civile active, des partis politiques agissants et des médias libres.»