La conférence de presse hebdomadaire de la Mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a été axée, mercredi 25 août, sur « les viols collectifs commis par les insurgés hutus des FDLR et des miliciens Maï-Maï, dans la localité de Luvungi au Nord-Kivu». A ce sujet, le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Gay, est revenu sur les mesures préconisées par la Monusco contre ce genre d’attaques, dont l’intensification des patrouilles de casques bleus.
Devant la presse, mercredi, le lieutenant-colonel Gay a déclaré:
«Pour ce qui est de mesures, chaque qu’il y a un incident, c’est d’abord l’intensification de notre présence par des patrouilles et l’augmentation des unités qui sillonnent en plus des opérations de routines que nous conduisons sur ces zones-là.»
Cela se fait, selon lui, depuis le jour où la Monusco a été informée de la commission de ces violences sexuelles.
Quinze villages ont été attaqués par des éléments armés au cours de la période du 30 juillet au 2 août, a rappelé le lieutenant-colonel Gay.
Ces villages se situent long de l’axe Empofi – Kibwa sur la route de Walikale et c’est des villages qui sont très proches les uns des autres, a-t-il précisé.
La porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que les ONG sur place apportent le soutien tant médical que psychosocial à ces victimes.