La Monusco en collaboration avec d’autres agences onusiennes ont clôturé lundi 12 juillet leur mission humanitaire, à Mbandaka. Cela, après dix jours de prospection sur l’axe fluvial Mbandaka-Dongo. Le but de cette mission était d’évaluer la situation humanitaire des populations riveraines de l’Ubangi, après l’insurrection du Mouvement de Libération Indépendante et des Alliés (MLIA).
D’après ces humanitaires, sur le terrain, la situation est préoccupante car l’accès aux produits de première nécessité reste difficile.
Sur le plan sécuritaire, les activités reprennent timidement, indique le chef de secteur de Djamba.
La population commence à vaquer à ses occupations. Les activités de production agricole et de pêche reprennent petit à petit. Cependant, les populations retournées après la fin de l’insurrection armée dans cette région sont moins nombreuses.
Elles s’installent surtout aux postes sécurisés par les éléments des FARDC.
Par contre, d’autres familles continuent toujours à se réfugier dans la forêt. D’autres encore qui avaient fui les exactions des insurgés au Congo-Brazzaville, hésitent encore à regagner leurs villages.
Certains parmi eux viennent chaque mercredi et samedi s’approvisionner en vivres aux marchés de Buburu et de Dongo avant de retourner au Congo-Brazzaville.
Néanmoins, toutes les populations vivant le long de l’axe fluvial Lilanga-Bobangi-Dongo bénéficieront de l’assistance des humanitaires, a indiqué le Chef d’Antenne de l’OMS/Equateur.