Goma: l’opération Amani Leo prolongée de 3 mois


Monuc-FARDC, opération mixte de sécurisation au Nord Kivu (archives)

L’opération militaire Amani Leo, lancée dans le Nord et Sud-Kivu en Janvier pour traquer les rebelles rwandais des FDLR, ont été prolongées de trois mois sur décision du chef de l’Etat. 

Cette opération, menée conjointement par les soldats des FARDC et les casques bleus de la Monuc, a bien évolué, six mois après son lancement, selon le porte-parole de Amani Leo, le Major Sylvain Ekenge. 

Il s’est félicité des résultats déjà obtenus: 1.049 combattants FDLR ont été tués, selon lui. 

Si les éléments capturés ont été rendus au programme DDRRR puis rapatriés au Rwanda, ceux qui le désiraient ont été délocalisés par l’ONG Parec dans d’autres régions de la RDC. 

Durant les trois prochains mois, la mission reste la même: la traque des FDLR. 

Mais, Il y a une spécificité, explique le Major Sylvain Ekenge: 

«C’est qu’il y a d’abord les opérations ciblées qui sont menées par des bataillons de réserve, appuyés par la Monuc. 

Leur mission est de cibler les objectifs à valeur stratégique pour essayer de neutraliser les forces FDLR en vue d’éliminer toutes résistances organisées. C’est ce que nous appelons la ‘mission de nettoyage’.» 

En plus de cela, il y a les opérations qui seront menées avec les unités de stabilisation. 

Ces dernières sont chargées de contrôler le terrain, une fois que les unités de nettoyage auront terminé leur travail, a-t-il ajouté. 

Ce dispositif vise à protéger la population et éviter les représailles des FDLR. 

Le porte-parole de Amani Leo a martelé: 

«Au Nord et Sud Kivu, nous sommes décidés à débarrasser la RDC de cette gangrène.» 

Le Major Ekenge ajoute que ces opérations se poursuivent partout dans cette province, même si un effort particulier est focalisé sur Walikale. 

 Dans ce territoire, l’on observe une tendance à la reconstitution des états-majors des FDLR.