« La restauration de l’autorité de l’Etat à l’Est de la RDC, n’est pas faisable aussi longtemps qu’il n’y aura pas de paix durable. La restauration de la paix est sujette à la fin de l’opération Kimia II et à la validation du plan de stabilisation du Sud-Kivu», a déclaré lundi le vice-gouverneur du Sud-Kivu, Jean Claude Kibala, au lendemain de la tenue à Bukavu d’une réunion du comité technique de coordination, indique radiookapi.net
Jean Claude Kibala se veut optimiste quant à l’aboutissement heureux de la traque contre les FDLR dans sa province : « Nous contrôlons les infrastructures que nous pouvons utiliser pour stopper les mouvements des FDLR. Une fois qu’ils n’ont plus la possibilité de communiquer entre les groupuscules qu’ils ont créés, qu’ils n’ont plus la possibilité de vendre les minerais qui leur servent de ravitaillement, qu’ils n’ont plus possibilité de vendre les vivres, les vaches qu’ils sont en train d’exploiter dans les zones qu’ils occupent, ils seront bloqués. Et maintenant on peut voir avec la force militaire comment ajouter une pression pour les amener à quitter. Si on ajoute un élément de rapprocher les centres d’accueil du HCR des positions avancées de nos forces armées, on aura la possibilité de récupérer ceux là qui auront un trajet très court pour quitter les positions des rebelles et rentrer dans les camps des réfugiés pour être rapatriés ».
Le vice-gouverneur a ajouté que la province se butte tout de même au problème de moyens financiers pour mener jusqu’au bout toutes ces opérations.