Une délégation de l'ONU et du Gouvernement séjournent depuis vendredi 10 octobre à Kalemie pour évaluer les différents projets de développement en cours dans la province du Tanganyika.
Cette mission conjointe vise à renforcer la coopération pour un développement durable.
Les secteurs ciblés sont principalement :
- la santé,
- l’éducation,
- la sécurité alimentaire,
- la consolidation de la paix,
- la cohésion sociale,
- et la gouvernance locale.
Ces domaines font l’objet de projets validés dans le cadre du processus d’élaboration conjointe du Cadre de coopération pour le développement durable entre les Nations Unies et le Gouvernement.
Anne-Marie Dongui, directrice adjointe du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme (BCNUDH), a souligné que l’objectif principal est d’évaluer les résultats concrets sur le terrain :
« Notre mission vise à apprécier le travail réalisé par les différentes équipes, à vérifier son alignement avec le cadre de coopération, à recueillir les témoignages des bénéficiaires, à mesurer les résultats obtenus, à identifier les défis rencontrés et à formuler des recommandations pour améliorer la coopération et pérenniser les acquis de notre collaboration ».
De son côté, la cheffe du service d’étude et de planification au ministère du Plan a insisté sur l’importance de cette évaluation.
« Nous sommes ici pour constater le niveau d’exécution des projets et programmes inscrits dans le cadre de coopération entre les Nations Unies et le Gouvernement. À l’issue de ces visites de terrain, nous formulerons des recommandations pour corriger les faiblesses identifiées », a-t-elle souligné.
Au cours de cette mission conjointe, l’ONU et le Gouvernement analysent la contribution des interventions en matière de restauration de la paix, de renforcement de la résilience et de promotion du bien-être holistique des communautés du Tanganyika.
Cette initiative s’inscrit dans le Cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029, élaboré à la suite de l’Analyse commune du pays en 2023 et des consultations stratégiques de 2024.
Ce cadre résulte d’un processus participatif impliquant les institutions publiques, la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les communautés locales.