2500 candidats magistrats accusent le Conseil supérieur de la magistrature de bloquer leur nomination depuis 2024

Deux mille cinq cents nouveaux candidats magistrats accusent le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de bloquer leur nomination par ordonnance présidentielle depuis 2024. 
 
Face à ces accusations, l'ONG Action citoyenne pour la bonne gouvernance judiciaire (ACBGJ) a publié ce mardi 11 février un communiqué par lequel elle appelle les 2 500 candidats magistrats à éviter la diffamation contre le CSM.
 
 Dans le même communiqué, cette ONG recommande au président de la République de considérer la nomination de 5000 magistrats comme promesse de sa campagne électorale. Pour cette organisation, le chef de l'Etat doit réaliser sa promesse en procédant à la nomination de 2500 nouveaux magistrats restants et prévu pour 2024.
L'ACBGJ demande également au bureau du CSM de procéder au toilettage des listes pour une proposition opportune des nominations au président de la République.  
 
Pour sa part, le bureau du CSM affirme l'avoir déjà fait et qu'il ne lui appartient pas de nommer. Le CSM indique qu’il ne dispose pas d'un budget pour la nomination de ces candidats magistrats.
 
Des sources du Conseil expliquent que cette nomination requiert des frais de déploiement et installation, des formations complémentaires après le contrôle réalisé.
Le bureau du CSM conseille ainsi aux nouveaux candidats magistrats de "faire toujours preuve de patience, d'abnégation et d’éviter la diffamation au risque de s'exposer à une action disciplinaire".

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