84 militaires des FARDC poursuivis pour l’assassinat présumé de civils et pillage à Kavumu


Début ce lundi 9 février à l’auditorat militaire de Bukavu du procès contre 84 militaires des Forces armées de la RDC (FARDC), présumés auteurs de l’assassinat d'au moins 9 civils à Kavumu et Miti (Sud-Kivu) dans la nuit du 7 au 8 février dernier.
Ces militaires ont été arrêtés par les services de sécurité de la province et déférés à la prison centrale de Bukavu dimanche 9 février.
Ces hommes en uniforme ont été appréhendés sur l'axe Mudaka-Miti-Kavumu-Kalehe au Nord de la ville de Bukavu, où ils auraient commis des exactions contre des civils, notamment des meurtres, des cas de torture, des pillages, des vols et des viols, rapportent des sources locales.
Au cours d’une réunion d’urgence tenue à Bukavu, le conseil de sécurité de la province a ordonné au commandant de la 33e région militaire appuyé par le ministère provincial de l'intérieur de procéder à leur arrestation.
L'opération s'est déroulée dans un climat de vive tension qui a ravivé la psychose au sein de la population déjà traumatisée par l’avancée des rebelles du M23.

Le porte-parole de la 3e zone de défense, major Nestor Mavulisa rappelle qu’il n’y a pas de place pour les brebis galeuses au sein de l’armée :

« Ils ont été appréhendés et doivent être jugés publiquement et sanctionnés pour qu’ils servent d’exemple. L’indiscipline n’a plus de place dans nos forces armées. Ceux qui vont aller à l’encontre des normes, où qu’ils soient, ils seront tous sanctionnés et déférés devant la justice. Sans la discipline nous n’aurons pas une armée. Et pour cela les brebis galeuses qui veulent ternir notre image seront sanctionnés incessamment ».

 

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