Plus de cinquante enfants en situation de handicap mental sont encadrés à travers de petits métiers par la Solidarité des parents d’enfants en situation de handicap mental et physique (SOPEHD).
Selon Akilas Viso Kahindo, le coordonnateur de cette structure qui existe depuis deux ans, l’objectif est de soutenir ces enfants qui errent parfois des journées entières dans les rues de la ville et manquent d’affection au sein de leurs familles.
« Cette initiative du centre d'encadrement nous est venue du fait que nos enfants errent dans les rues, dans les quartiers, dans des ménages, mendiant de la nourriture et courant des risques et des difficultés. Alors nous les recevons sans aucune condition », explique-t-il, déplorant la situation précaire de leurs parents.
Car, pour lui, « même un enfant en situation de handicap mental peut apprendre un métier. »
Chaque enfant est encadré selon son niveau mental. « Il y a un service d’assistance psychosociale qui évalue leur niveau intellectuel. Parmi eux, 29 apprennent la coupe et couture, 17 la tricoterie, 7 la cordonnerie, et d'autres viennent pour un soutien émotionnel adapté à leur situation », détaille Akilas Viso Kahindo.