Revue de presse de jeudi 26 septembre 2024
Le discours du Président de la République, Felix Tshisekedi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, mercredi 25 septembre à New York, fait la Une des journaux parus ce jeudi à Kinshasa.
Le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, a profité de son discours à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, mercredi 25septembre, pour dénoncer fermement, l’implication du Rwanda dans l'instabilité qui persiste dans l'Est de son pays, rapporte Forum des As.
Face à ce qu'il considère comme un rôle "déstabilisateur et néfaste " du Rwanda, Tshisekedi a appelé la communauté internationale à prendre des mesures fortes, ajoute le quotidien.
Estimant qu’il était prévisible que le dirigeant congolais consacre dans son discours un chapitre important à la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de son pays, Le Potentiel note que Felix Tshisekedi a mis en évidence l’activité militaire que le Rwanda de Paul Kagame mène dans plusieurs localités du Nord-Kivu, notamment, sous couvert de ses supplétifs du M23 et de Alliance Fleuve Congo.
Pour La Prospérité, Felix Tshisekedi « aura eu les mots justes pour désigner par son nom, le pays agresseur de la RD. Congo ». Il a exigé des sanctions ciblées contre le Rwanda. Aussi, a-t-il appelé, en même temps, au retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes opérant dans l'Est de la RD. Congo, précise ce tabloïd.
Le président a exigé ces sanctions « avec un ton ferme et élevé », estime La Tempête des Tropiques. Par ailleurs, ajoute ce journal, il a réitéré le soutien de la RDC dans le processus de Luanda qui vise à instaurer, dans la région des Grands lacs, plus précisément à l'Est de la République démocratique du Congo.
Processus auquel le président de l’Angola a fait allusion, lors de sa prise de parole à la tribune de l’ONU, fait savoir ce quotidien. João Lourenço a présenté la proposition d’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, deux pays en conflits armés.
Selon ce dernier, toutes les dispositions dudit accord ont déjà été examinées par les parties prenantes au niveau ministériel. Celles-ci vont également conduire à la tenue d 'un sommet pour signer l’accord de paix définitif afin de faciliter la reprise des relations entre les deux pays.