Congo Nouveau : « Mesure fiscale pour combattre la vie chère, Mukoko Samba annonce ses couleurs »

Revue de presse kinoise du mercredi 14 août 2024.

Les mesures du Gouvernement pour combattre la cherté de la vie à travers le pays fait la Une de la plupart des journaux parus ce mercredi 14 aout dans la capitale.

A ce sujet, Congo Nouveau rapporte que le vice-Premier ministre, ministre de l'Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a démarré la mise en pratique de la politique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, pour lutter contre la vie chère. Selon cet hebdomadaire, une batterie de mesures sont annoncées, touchant 9 produits alimentaires de première nécessité pour les ménages pour redonner le pouvoir d'achat aux revenus des Congolais. Dans un briefing de presse avec son collègue de la Communication et Medias, Patrick Muyaya, note ce portail, Daniel Mukoko Samba, a cité les produits concernés par ces mesures fiscales notamment: le lait en poudre, le riz importé, l’huile végé[1]tale et la farine de maïs, la viande, le poisson salé, le sucre et autres.

Sur ce chapitre, Africa News fait remarquer que ces mesures sur la fiscalité et la parafiscalité, ont le seul objectif de mettre les opérateurs dans de bonnes conditions de travail. Ce tabloid précise qu’elles portent entre autres, sur la suppression de toutes les taxes et redevances, y compris la mise d’un terme aux tracasseries qui constituent, pour les opérateurs économiques, un motif valable d’augmentation des prix de ces produits. En d’autres termes, explique Africa News, le gouvernement qui procède aux allègements fiscaux, veut faciliter la tâche aux opérateurs économiques. Cité dans les colonnes de cet hebdomadaire, Daniel Mukoko Samba assure que « ces mesures entreront en vigueur le plus rapidement possible, sous forme d’un décret signé par la Première ministre ».

Pour le ministre de l’Economie nationale, indique EcoNews, ces mesures de régulation du marché intérieur, surveillance et contrôle des prix consistent à : évaluer et certifier sur procès-verbal les stocks existants et en cours ayant traversé les frontières; relever les prix en vigueur avant la mise en œuvre des mesures; contrôler les taux de change appliqués par les gros importateurs et distributeurs; faire respecter la réglementation sur les circuits de distribution et le cumul des marges bénéficiaires.

Le journal le Quotidien signale qu’à travers ce train de mesures, le Gouvernement tend à soulager le panier de la ménagère. Parlant de opérateurs économiques étrangers, ajoute ce tabloïd, Daniel Mukoko Samba argue je cite : « Il n’est pas exclu que certains d’entre eux soient expulsés du territoire national, s’ils sont impliqués dans des pratiques qui nuisent aux ménages congolais », fin de citation.
Pour sa part, le Phare cite le ministre de l’Economie qui signale que plusieurs causes de la flambée des prix sur les marchés. Les principales restent les tracasseries diverses dont les opérateurs économiques, notamment les importateurs, sont victimes. Dans ce lot, écrit ce quotidien, Daniel Mukoko a cité entre autres des prélèvements multiples que subissent les opérateurs économiques. Selon ce tabloïd, des études menées renseignent que la valeur des marchandises s’élève à 59℅, alors que les prélèvements vont jusqu’à atteindre un total de 22% contre 19% de la logistique.

Sur une autre page, la Référence Plus revient s’intéresse à la ministre d’Etat en charge de l’Education, Raissa Malu qui interdit formellement aux établissements d'enseignement publics et privés de percevoir les frais scolaires en monnaie étrangère Cependant, rappelle ce quotidien, le gouvernement durcit le ton en mentionnant qu'aucun acompte des frais scolaires ne peut être exigé avant la rentrée scolaire.

Au nombre de mesures édictées, rapporte Infos 27, la ministre de l'Education nationale fait savoir que les parents sont libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et la tenue de l'éducation physique au marché de leur choix. Selon ce portail qui revient sur les mêmes mesures, aucun élève ne peut être exclu pour raisons de son appartenance ethnique, raciale, religieuse ou en raison de frais scolaires. Sauf changement de dernière minute, rappelle Infos 27, la rentrée scolaire 2024-2025 est prévue pour le 2 septembre prochain.