Insécurité dans l’Est : neuf personnes et une entité sous la sanction de l’UE

L’Union européenne (UE) a imposé, vendredi 26 juillet, des mesures restrictives à l'encontre de neuf personnes et une entité, accusées d’entretenir l’insécurité dans l’Est de la RDC.

Elle a dévoilé sa décision dans un communiqué parvenu le même vendredi à Radio Okapi.

Parmi ces personnes, il y a le leader de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, allié au M23.

L'UE a répertorié deux dirigeants du M23/ARC à savoir : Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23 et le général de brigade Justin Gacheri Musanga.

Sur cette liste rendue publique figure également le commandant et commandant-adjoint des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Gustave Kubwayo et Célestin Rurakabijem.

Le colonel Augustin Migabo des Forces de défense rwandaises (RDF) et Amigo Kiribige un des commandants des rebelles ADF, sont également sur la liste noire de l’UE.

En outre, les personnes sanctionnées sont accusées de graves violations des droits humains, notamment les meurtres, les violences sexuelles et les attaques contre des civils, ainsi que le recrutement d'enfants.

Cependant, le communiqué de l'UE en notre possession n'a pas révélé les noms de deux autres personnes sur les neuf sanctionnées.

Selon ce document, le M23/ARC et les FDLR-FOCA entretiennent le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC, notamment en incitant à la violence.

Les personnes incriminées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel de leurs avoirs.

Il est par ailleurs interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition.

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