Congo Nouveau : « Sénat : Constant Mutamba annonce l'ouverture d'une enquête contre le bureau Sanguma »

Revue de presse kinoise du jeudi 18 juillet 2024.

La presse kinoise de ce jeudi 18 juillet s’intéresse l’actualité sur le Sénat, où une enquête a été ouverte sur les soupçons de détournement de fond de l’Etat.

Le journal Congo Nouveau rapporte que le ministre d’État chargé de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de détournement de fonds au Sénat. Selon cet hebdomadaire, le ministre de la Justice l’a indiqué au président du bureau d’âge de la chambre haute du Parlement, Pascal Kindwelo, lors d’une rencontre au palais du peuple. Ce portail note que cette enquête vise à fixer l’opinion sur ce dossier et lutter contre la criminalité financière au sein des institutions publiques, a précisé Constant Mutamba. Dans une lettre signée le 1er juillet courant, fait savoir Congo Nouveau, Sanguma Tomongonde, sénateur honoraire et président intérimaire du bureau sortant, avait saisi l'inspecteur général des finances au sujet de plus de 8 milliards de FC de francs congolais, soit 3 millions USD détournés, selon lui, par le bureau provisoire du Sénat.

De son côté, indique la Référence Plus, le bureau d'âge du Sénat, se basant sur le procès-verbal de la remise et reprise, a révélé que le bureau sortant du Sénat dirigé par Sanguma Mossai avait laissé un solde de trésorerie de 0,00 USD au 16 mai 2024. Il a également indiqué que les dossiers du Sénat pour les mois de mars et avril 2024, d'un mon[1]tant estimé à 30 000 000 000 FC (environ 10 millions de dollars USD, étaient en attente de paiement, avec une dotation mensuelle de 15 324 028 099 FC, ), précise ce tabloid. Répondant à une question sur le prétendu détournement au Sénat pat le Bureau provisoire, ajoute la Référence Plus, Pascal Kinduelo a qualifié cela d'une simple spéculation.

Dans cette optique, révèle l’Infos 27, le bureau provisoire du Sénat avait même mis en place, vendredi 5 juillet, une commission d’information ad hoc en vue de tirer au clair des allégations supposées de Temongonde Sanguma. Ainsi, à travers un communiqué rendu public, le samedi 6 juillet 2024 par son cabinet, écrit ce quotidien, « le ministre de la Justice avait instruit l’inspecteur général de la Police judiciaire des parquets de diligenter en urgence une enquête judiciaire, avec le concours de l’Inspection générale des finances, afin d’établir, le cas échéant, les responsabilités des uns et des autres ».

Sur une autre page, Infos 27 note que le vice-Premier ministre de l’In térieur, Sécurité, Décentralisa tion et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a annoncé pour bientôt la fin des travaux du Conseil de défense nationale, actuellement en réunion sous la direction du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Ces conclusions, indique le VPM Shabani, prendront en compte la stra[1]tégie offensive de l’armée congolaise face à la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RDC, fait savoir ce tabloid.

A ce sujet, Congo Nouveau cite le vice-Premier ministre de l’Intérieur qui pense qu’il faut prendre, « en toute urgence, des mesures idoines en vue de renforcer la sécu[1]rité et la régulation au niveau de la borne numéro 13 ». Ce portail souligne que cette borne est située dans la zone neutre, à proximité du village Rutagara dans le territoire de Nyragongo. Ce coin de frontière est réputé pour sa porosité. Ce qui facilite, selon ce journal, autant les infiltrations militaires rwandaises que le pillage des minerais à destination du Rwanda.

Le Phare qui reste sur le même chapitre reprend dans ses colonnes le journaliste et écrivain congolais Nicaisse Kibel bel qui dans son ouvrage fait savoir Nous sommes seuls face à un complot international ». Ce journaliste rappelle que c’est depuis le début de la crise sécuritaire dans les Grands Lacs, aujourd’hui cristallisée en territoire congolais, que l’alliance entre Kigali et Kampala existe et n’a jamais été rompue, souligne le journal le Phare

Pour terminer, le Potentiel signale qu’au Nord-Kivu, précisément le territoire de Walikale, le plus vaste de la province et riche en terre agricole, intègre officiellement le projet d'appui au secteur agricole du Nord-Kivu (PasaNk) qui était jusque-là actif dans les territoires de Beni, Lubero, Rutshuru, Nyiragongo et Masisi depuis son démarrage en 2019. Ce tabloïd rappelle en outre que ce projet est axé sur quatre filières agricoles à savoir : le maïs, la pomme de terre, le riz et le café. La confirmation a été faite mercredi 17 juillet 2024 à Goma, par les équipes du Fonds international de développement agricole des Nations Unies (FIDA) qui étaient en séance de travail avec les délégués des différents ministères concernés par ce projet du gouvernement congolais, l'unité de coordination dudit projet, ainsi que  les organisations paysannes.