Quatre-vingt-six disparus, dix-sept corps sans vie repêchés par des plongeurs et cent soixante-dix rescapés, tel est, selon l’administrateur du territoire de Bolobo, le bilan du naufrage d’une baleinière survenu dans la nuit de lundi à mardi 11 juin 2024 sur la rivière Kwa dans la province du Mai-Ndombe.
Mercredi 15 mai dernier, c’est environ 20 personnes qui sont mortes noyées et plus de 5 tonnes de marchandises importées de l'Ouganda, englouties dans le lac Albert en Ituri à la suite du naufrage d’une embarcation.
Dans le Sud-Ubangi, au moins dix-huit corps sans vie ont été repêchés, plusieurs autres portés disparus et environ deux cents rescapés, après le naufrage il y a quelques semaines, d’une baleinière dans la rivière Mongala.
Dans la province du Tanganyika, au moins 24 personnes étaient portées disparues à la suite du naufrage du bateau M/V Maman Benita sur le lac Tanganyika dans la nuit de samedi à dimanche 7 avril, au large du territoire de Kalemie. Selon des sources concordantes, un vent violent est à la base de cette tragédie.
-Quelle analyse faire de la récurrence de cas des naufrages sur les lacs, les rivières et le fleuve de la RDC ?
-Que faut-il pour réduire ces accidents ?
Invités :
-Freddy Bonzeke Ono, député national élu de la circonscription électorale de Mushie dans la province du Maindombe.
-Fabien Mungunza, président du cadre de concertation provinciale de la Société civile de l'Equateur.
-Lems Kamwanya, ancien directeur de cabinet adjoint au ministère des transports et voies de communication. Il était également coordonnateur de tous les corridors des transports nationaux et internationaux.
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