Le Potentiel : « Kinshasa : Daniel Bumba bientôt devant les juges »

Revue de presse kinoise du mercredi 3 juillet 2024.

La presse kinoise de ce mercredi s’intéresse au nouveau gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba accusé d’avoir violé la constitution et la loi sur la libre administration des provinces dans la publication de son gouvernement provincial.

Le journal le Potentiel ouvre le bal à ce sujet et titre en sa Une : « Kinshasa : Daniel Bumba bientôt devant les juges ». Ce quotidien rapporte que le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a signé, selon certains analystes, une première bourde dès son premier arrêté. Ce portail précise que le premier citoyen de la ville de Kinshasa a publié une équipe gouvernementale de 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux alors que des instructions fermes ont été données à ce sujet par le vice-Premier ministre de l’Intérieur. Ce tabloïd cite le secrétaire général de Nouvel Elan (un parti politique de l’opposition) Blanchard Mongomba, qui estime que le gouverneur a violé la Loi et son arrêté nommant les membres du gouvernement de Kinshasa devra être retiré. Le Potentiel souligne qu’une plainte a été déposée à la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe le lundi 1er juillet 2024 contre le gouverneur et chef de l’exécutif provincial de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki. En déposant sa plainte, Blanchard Mongomba veut obtenir l’annulation de l’arrêté du gouverneur de Kinshasa. C’est donc la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe qui devra trancher dans les jours qui viennent, ajoute ce journal.

Sur cette page, le Quotidien révèle que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani somme le Gouverneur de Kinshasa de respecter le nombre de membres de son gouvernement conformément à la constitution et à la loi sur la libre administration des provinces. De l’autre, note ce portail, le renseignement de la Police Nationale Congolaise (PNC) convoque un membre de son gouvernement, à savoir la commissaire supérieure Mimie Bikela Mundele en s’opposant à sa nomination qui viole la loi portant statut du personnel de carrière de la police nationale congolaise. Tout compte fait, précise ce tabloïd, le nouveau locataire de l’hôtel de ville de Kinshasa est bloqué et ne sait pas travailler car son investiture n’est pas encore faite.

Sur un autre chapitre, le Phare fait savoir que trois jours seulement, après la prise de la cité de Kanyabayonga par la coalition M23/RDF, des notables du Nord-Kivu ont rompu le silence et pris la liberté d’inviter le Gouvernement à négocier avec les envahisseurs, au motif qu’il faut stopper la progression de l’ennemi. Pour les Congolais avertis, rappelle ce quotidien, cet appel n’étonne pas, quand on connait le jeu double auquel se livrent de plus en plus certains compatriotes originaires des zones en proie à l’insécurité. Le Phare estime que les notables du Kivu devraient commencer par répondre à la question de savoir pourquoi négocier en vue convaincre le reste des Congolais de la nécessité et de l’opportunité d’une telle démarche, aussi longtemps que personne n’ignore qu’on en a connu en nombre par le passé.

Cette démarche n’est pas de l’avis du Comité laïc de coordination (CLC) section du Nord-Kivu qui, dans les colonnes du journal la Référence Plus, invite le Gouvernement à agir vite et efficacement pour stopper l'avancée des rebelles du M23 et leurs alliés au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié dimanche 30 juin, rapporte ce portail, cette structure de l'Église catholique a demandé au Gouvernement de la République d'engager des actions sur le plan opérationnel, logistique et communicationnel au regard de l'aggravation de la situation sécuritaire sur le terrain. Selon ce tabloïd, le CLC a également redouté, avec la progression des rebelles vers le Nord du pays une probable coalition entre avec les rebelles des ADF et le groupe armé " Zaire pour embraser toute la partie Est de la RDC et remettre en cause les efforts du Gouvernement et de ses partenaires.

Pour sa part, Infos 27 assure que la RDC peut compter sur le Burundi qui réitère son engagement dans la recherche de la paix dans la partie orientale de notre pays. Le général major Emmanuel Manirakiza, consul de la République du Burundi au Sud-Kivu, l’a dé[1]claré, lundi 1er juillet 2024, la ville de Bukavu, en marge de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépen[1]dance de son pays, assure ce portail. Infos 27 ajouite que Ce haut representant du président Evariste Ndayishimiye assure que les troupes militaires burundaises déployées en RDC sous le mandat de l’EAC sont à pied d’œuvre pour contribuer à la fin des hostilités en RDC, un pays qu’il qualifie de frère et ami.