Quatre personnes sont mortes, vendredi 16 février, elles sont tombées dans un puits d’or, abandonné à la commune rurale de Mongwalu, territoire de Djugu (Ituri).
Selon des sources sur place, parmi ces victimes, se trouve une femme enceinte et son enfant qui se rendaient à la toilette proche de leur habitation. Ils ont glissé et se sont noyés dans le puits rempli d’eau.
Ces mêmes sources rapportent aussi qu’un voisin venu à leur rescousse, a lui aussi trébuché, il est tombé dans ce même puits, et est mort sur le coup.
La société civile de Mongwalu a rapporté que ces accidents sont fréquents dans cette zone minière qui compte plus de 1000 puits d’or abandonnés notamment dans les localités de Kanga, Nzebi, Poipo, Longwe, Basa.
Ces trous de 15 à 30 mètres de profondeur, proches des habitations sont couverts des herbes et sont remplis par les eaux des pluies et par celles qui jaillissent de la terre.
Baby Anecho, acteur de la société civile locale affirme que ces puits d’or constituent un danger permanent pour les riverains qui se rendent aux champs ou fuient les atrocités des groupes armés actifs dans ce milieu.
C’est dans ce cadre qu’il demande au gouvernement de faire respecter le code minier qui exige aux exploitants de couvrir ces trous béants après avoir extrait de minerais.
« Il y a beaucoup de trous à ciel ouvert qui peuvent causer de morts. Que le service des mines et le Service d’encadrement et d’assistance Small scale mining (SAESCAM) n’ont qu’à encadrer les orpailleurs et remblayer les trous abandonnés », a souligné Baby Anecho.
Radio Okapi n’a pas pu avoir la réaction des services de mines et des autorités locales à ce sujet.