Des défenseurs des droits de l’homme ont encouragé, dimanche 10 décembre, les forces de défense et sécurité de la RDC à prendre la relève dans les zones que laissent aujourd'hui les forces de l’EAC et celles de la MONUSCO, plus tard.
Ils ont formulé cette demande en marge de la journée internationale de la déclaration universelle des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre de chaque année.
Ces acteurs de la société civile ont également demandé au gouvernement congolais de s’assurer que les droits humains sont respectés dans les zones dégarnies.
« Pour nous, la situation sécuritaire est préoccupante et nous demandons que nos forces armées et notre gouvernement prennent toutes les mesures pour que le départ des forces de l’EAC et de la MONUSCO ne soit pas un vide qui puisse amplifier la violation des droits de l’homme en RDC. Donc nos forces de défense et sécurité devront combler ce vide qui sera laissé et le combler en respectant scrupuleusement les droits des populations civiles », a laissé entendre, le secrétaire permanent de la Synergie des organisations des droits de l’homme du Sud Kivu, Murhabazi Namegabe.
Il se réjouit que la RDC ait connu, en 75 ans, quelques avancées sur la situation des droits de l’homme avec l’adoption de tous les textes conformes à la déclaration universelle des droits de l’homme.
Murhabazi Namegabe a rappelé que la RDC dispose à tous les niveaux de tous les textes conformes à la déclaration universelle des droits de l’homme.
Alors samedi dernier à Goma, des défenseurs locaux des droits de l’homme du Nord-Kivu ont jugé chaotique la situation des droits humains dans leur province en raison de l’insécurité qui y persiste depuis ces trois dernières décennies.
Ils projettent ainsi l’organisation de quelques activités, dans les jours à venir pour dénoncer l’insécurité au Nord-Kivu.