La coordination provinciale du parti Ensemble pour la République au Haut-Katanga a exprimé, lundi 28 avril, son indignation face à la perquisition militaire de la ferme Futuka, située dans le territoire de Kipushi (Haut-Katanga).
Dans un message parvenu le même jour à Radio Okapi, elle a dénoncé cette intervention.
« La ferme Futuka, propriété privée de notre président Moïse Katumbi, a été l’objet d’une perquisition irrégulière, menée avec violence et sans respect des règles en la matière. Déjà, à la veille de cette perquisition, une impressionnante présence militaire avait été enregistrée dans l’enclos de ladite ferme, rendant impossible le déroulement normal des activités », a déclaré Patrick Kyanda, coordonnateur provincial d’Ensemble pour la République au Haut-Katanga.
À cette occasion, il a exigé l’arrêt immédiat de ces actes qu’il qualifie de brimades, et qui, selon cette formation politique, ne font qu’accentuer les divisions dans le pays.
« En ce moment critique, où notre cher pays, en équilibre sécuritaire très instable et plus que jamais sur le fil du rasoir, a besoin d’union et de solidarité entre toutes ses filles et tous ses fils, Ensemble pour la République exige l’arrêt immédiat et définitif de ces provocations délibérées, qui violent intentionnellement les prescrits de l’article 34 de notre Constitution et ne font qu’attiser les divisions dans le pays », a-t-il ajouté.
Le week-end dernier, Justicia ASBL et l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont également dénoncé le déploiement militaire autour de la ferme Futuka.
Ces ONG ont exhorté le gouvernement à privilégier des mesures apaisantes, conformes à l’État de droit, rappelant que la réconciliation nationale passe par le dialogue et le respect des libertés politiques.