Une quinzaine d’écoles fonctionnent, depuis trois ans, à mi-temps faute de sécurité dans la sous division de l’EPST Djugu 2, territoire de Djugu (Ituri).
Le responsable de cette entité scolaire, Faustin Dabu a déploré cette situation à quelques heures de la rentrée scolaire 2023-2024.
Il a expliqué que des élèves de sa sous-division suivent les cours le matin et d’autres les après-midis dans la sous division voisine.
Faustin Dabu a une fois de plus précisé que ces élevés déplacés ne peuvent pas retourner dans leurs localités, où les écoles avaient été détruites ou incendiées par les groupes armés actifs dans le secteur de Walendu-Pitsi.
Il s’inquiète que ces enfants aillent une nouvelle fois débuter l’année scolaire 2023-2024 en déplacement et se demande combien de temps cette situation inconfortable va encore durer.
« Il n’y a même pas de bâtiments, tout a été détruit lors des hostilités. Pour le plaidoyer en tout cas en première position ce que nous avons toujours réclamé c’est la paix. Dans plusieurs coins les gens ont la peur de rentrer dans leurs milieux d’origine et pour ces écoles dont je vous parle c’est ça le vrai problème », a ajouté Faustin Dabu.
Plus de 230 écoles avaient été incendiées sur l’ensemble de la province de l’Ituri, selon le rapport d’évaluation de l’année dernière.
La plupart de ces établissements scolaires se trouvaient dans le territoire de Djugu.