Le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) a organisé, samedi 8 juillet, une caravane motorisée pour sensibiliser sur des textes favorables à l’entrepreneuriat féminin.
Cette organisation l’a fait sur les différentes artères de Kinshasa avec l’appui de l'ONU-Femmes.
D'après Honorine Bokashanga, membre fondateur de CAFCO, les femmes devraient, non seulement, lutter pour avoir un travail mais elles devraient également, s'activer pour formaliser leurs entreprises.
« CAFCO a compris qu'il ne faudrait pas que nous soyons toujours dans nos bureaux, il faut descendre aussi auprès de nos bases respectives. Les femmes doivent savoir formaliser leurs entreprises respectives, il ne faut pas qu'elles soient toujours dans l'informel. Elles doivent aller auprès du guichet unique de création d'entreprise publique pour déclarer leurs entreprises. Elles sont informelles, parce que nous voulons que tout soit formalizer », a-t-elle fait savoir.
Honorine Bokashanga a estimé nécessaire que ses semblables sachent résister aux pratiques d’harcèlement sexuel dans les milieux professionnels.
Elle a encouragé les femmes à dénoncer ces pratiques qui constituent un frein pour leur développement.
CAFCO a également rappelé aux femmes mariées n’ont pas besoin d'autorisation maritale pour travailler mais elles peuvent néanmoins informer leurs maris.
Partie de la Place des évolués, commune de la Gombe, cette caravane a sillonné la partie Ouest de Kinshasa, notamment Kintambo, Ngaliema, Bandalungwa pour chuter au marché de Bayaka, commune de Ngiri-Ngiri.