« Nous, nous avons des cas avérés de tous ces crimes perpétrés sur la population congolaise et nous sommes prêts à collaborer avec la CPI au niveau de la justice pénale internationale », a assuré le coordonnateur de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH), Paul Nsapu, à l’issue de la signature du mémorandum d'entente entre le RDC et la Cour pénale internationale, vendredi 2 juin à Kinshasa.
La CNDH se dit prête à collaborer avec la CPI sur des crimes commis sur la population.
Le partenariat signé par la CPI et le RDC « doit symboliser un motif de prise de conscience de diverses structures congolaises œuvrant en faveur des droits humains pour exiger que les millions de congolais victimes des atrocités de la part des groupes armés dont le M23 obtiennent justice », a réagi Paul Nsapu.
Selon lui, il y a beaucoup de cas des crimes contre l’humanité, des crimes internationaux, qui jalonnent l’histoire de la RDC et pour lesquels, les dossiers semblaient être oubliés.
« Avec ce réchauffement de relation et de coopération entre notre pays la RDC et la CPI, c’est une occasion pour nous, d’inviter la Cour pénale internationale à se pencher au chevet de la RDC, surtout en ce moment où le pays est agressé par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23 », a-t-il indiqué.
