Plus de trente civils sont morts, environ 500 maisons ont été incendiées et deux structures sanitaires pillées à la suite des accrochages survenus, de dimanche à mardi dernier, entre la CODECO et le FPIC, en territoire d’Irumu (Ituri).
Le président de la société civile d’Irumu, Gili Gotabo a communiqué, jeudi 27 avril, ce bilan à Radio Okapi.
Il a indiqué que ces combats ont eu lieu dans plusieurs entités de la chefferie de Baboa-Bokoe et de Babelebe, au territoire d’Irumu, à quelques kilomètres de Bunia.
Selon Gili Gotabo, ces miliciens se sont livrés à des actes de pillages et d’incendie dans les villages, lors de ces combats.
C’est par exemple dans les villages :
- Tchekeleke
- Kunda
- Magalagbo
- Gbodu
- Beabo
- Sumbabo
- Matumaini
- Kisiga
- Sulasula.
Cette structure citoyenne regrette que centaines victimes de ces atrocités vivent dans une précarité extrême.
Son président plaide cependant pour une assistance humanitaire à ces sinistrés qui passent nuit à la belle étoile et exposés aux intempéries pendant d’autres sont hébergés dans des familles d’accueil dépourvues de besoins essentiels notamment de nourritures et de médicaments.
Au moins mille familles sont en déplacement vers :
- Kunda
- Mwanga
- Walu
- Babukela
- Balazana.
Des notables du milieu ainsi que les élus de ce territoire condamnent ces attaques contre les civils.
Ils demandent au gouvernement provincial d’imposer l’autorité de l’Etat dans cette région en vue de contraindre les groupes armés au processus de paix.
Ces affrontements entre la CODECO et le FPIC ont éclaté à la suite d’une altercation entre quelques combattants de ces deux groupes armés.
Cette situation intervient alors que certains miliciens de CODECO et FPIC rejoignent, depuis la semaine dernière, le site de cantonnement de Diango pour intégrer le programme DDRC-S.