Revue de presse du mardi 28 mars 2023
Les journaux parus mardi 28 mars à Kinshasa saluent la signature, par la RDC et la Zambie, d'un Accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la zone économique spéciale transfrontalière.
Déterminés à matérialiser leur projet de production locale des batteries et véhicules électriques, Kinshasa et Lusaka ont procédé, lundi 27 mars, à la signature d'un Accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la zone économique spéciale transfrontalière à aménager à cet effet dans la province du Haut Katanga, au Sud-Est de la RDC, rapporte Forum des As.
Avec le concours de la firme ARISE, 750.000 dollars ont déjà été mobilisés pour mener à bout ce projet d'ici août 2023, selon le ministre congolais de l'Industrie, Julien Paluku, cité par le quotidien.
L'étude de préfaisabilité qui va être réalisée dans le cadre de ce projet, renchérit Le Potentiel, permettra de concevoir un plan d'exécution et un modèle opérationnel pour la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.
« Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l'Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays », a déclaré le Premier ministre Sama Lukonde, cité par le journal.
En tant que «pays solution », au regard de sa biodiversité et ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, commente le quotidien Le Journal, la République démocratique du Congo, s’est donnée comme ambition de développer une chaine de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques et des véhicules électriques.
« Accusation cotre accusation »
Un autre sujet qui captive les projecteurs de l’actualité porte sur l’affaire du contrat chinois, qui prend une autre tournure. « L’Agence Congolaise de Grands Travaux (ACGT) est sur le banc des accusés ! Après le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), la justice congolaise se saisit du dossier », signale l’éditorialiste de Le Potentiel.
Selon le rapport de l’IGF, « la SICOMINES n’a injecté que 822 millions USD dans le volet infrastructures sur les 6 milliards amassés. Les travaux effectués par l’ACGT prouvent, documents à l’appui, qu’ils n’ont valu que 300 millions USD. Difficile pour l’instant de retracer les 522 millions USD restants. Sur ces entrefaites, deux entités devront éclairer la lanterne des juges et des Congolais », détaille le tabloïd.