C’est en principe ce mardi 28 février que le mouvement de retrait des rebelles du M 23 doit commencer. Et cela, conformément aux recommandations issues du mini-sommet du 17 février des chefs d'Etat sur le processus de paix dans l'Est de la RDC tenue à Addis-Abeba en Ethiopie.
Sur terrain, c’est tout le contraire. Au lieu de quitter les espaces, les rebelles du M23 ont plutôt continué à occuper de nouvelles entités.
La feuille de route proposée par les chefs de défense de la East African Community réunis le 9 février 2023 à Nairobi au Kenya, prévoit qu’entre le 28 février et le 30 mars, le M23 se retire définitivement de plusieurs localités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi afin de permettre le déploiement de la Force régionale dans ces zones libérées.
Comment analyser cette situation ?
Invités
-Jean-Claude Mbabaze, président de la société civile du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
-Me Juvénal Munubo Mubi, député national élu de Walikale au Nord-Kivu. Il est cadre de l’UNC, parti membre de l’Union sacrée de la nation. Il est aussi membre de la commission Défense et Sécurité à l’Assemblée nationale.
-Bob Kabamba, professeur à l’Université de Liège en Belgique. Il est coordonnateur de la Cellule d’appui politologique en Afrique centrale et aux Caraïbes.
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