Environ 200 centres de santé ont été réhabilités en deux ans en Ituri grâce au projet dénommé : « Pour un Djugu pacifique ».
Financé à hauteur de 2,8 millions USD par la MONUSCO, ce projet s’est clôturé vendredi 25 novembre à Fataki, en présence de nombreuses autorités de cette province.
Exécuté par un consortium de 4 ONG à savoir : Associturi, Ajedec, Conseil danois pour les réfugiés et Justice Plus, ce programme a mis en place des groupes d’épargne communautaire ou encore la tenue des barza d’échange et du dialogue sur la paix.
Il a voulu, durant deux ans, renforcer la cohésion sociale entre les communautés locales et assurer le relèvement communautaire des populations affectées par les conflits armés dus à l’activisme des groupes armés.
Ce projet a mené des activités sociaux-économiques à Tchomia, à Nizi, à Pimbo, à Fataki, à Kpandroma, à Masumbuko, à Blukwa et à Bulé .
Le coordonnateur provincial de la section Unité d'appui à la stabilisation au bureau de MONUSCO, Michael Nolet a expliqué que ce projet a consisté aux activités IMMO :
« Nous avons fait des activités IMMO c’est-à-dire de l’emploi pouvait construire des infrastructures communautaires comme des ponts, des routes. Et puis, on a construit le centre hospitalier à Pimbo. Ça c’est pour donner l’occasion aux différentes communautés de se retrouver et de pouvoir améliorer le sentiment de vivre ensemble ».
Deux ans après la mise en œuvre de ce projet dans plusieurs coins du territoire de Djugu, le chef du secteur de Djatsi estime que le résultat obtenu à ce stade est positif.
Claude Mateso pense cependant que toutes les autres parties prenantes dont les membres de la communauté doivent s’y investir afin de pérenniser les acquis de ce projet.
« Chez nous, il n’y avait pas un centre de santé de référence où quelqu’un devait aller se faire soigner à 25 Km à Fataki, à 10 Km à Drogdro. Ils ont fait la réhabilitation de 200 centres de santé convenables aux desideratas de la population ».
Pour consolider cette accalmie dans la zone qui a permis de mener de ce programme dans des zones jadis sous tension, des habitants demandent au gouvernement de vite démarrer le programme de désarmement des combattants candidats à la démobilisation.