Forum des As : « Adèle Kayinda satisfait ses interlocuteurs sur le dossier du lithium du Grand Katanga »

L’échange entre la ministre de Portefeuille et le Cacus de députés des provinces du Tanganyika et Haut-Lomami sur l’exploitation de lithium fait la Une de plusieurs journaux parus ce mardi 8 novembre dans la capitale congolaise. A ce sujet, Forum des As tire en sa manchette : « Adèle Kayinda satisfait ses interlocuteurs sur le dossier du lithium du Grand Katanga ». Dans cet article, ce quotidien rapporte que le lithium devra servir à l’usine de fabrication de batteries. Ce tabloïd note que la patronne du Portefeuille a été tout yeux, tout oreilles pour répondre aux préoccupations des élus du Grand Katanga sur la question d’exploitation de lithium dans leur espace. Qui sont rentrés très satisfaits à l'issue de cette rencontre, à en croire Emmanuel Nyembo Kahumba, porte-parole des députés, affirme ce portail. Pour le président du Grand caucus de toutes les quatre provinces, indique ce journal, les populations des provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami veulent voir clair sur le dossier du minerai lithium dont l'exploitation conduira à la fabrication des batteries qui serviront aux voitures électriques. Le lithium se trouve notamment dans les territoires de Moba, Manono, de Nyunzu, de Kongolo, de Mitwaba, de Malemba et de Bukama, a énuméré le chef de la délégation de ces quatre Caucus. Repris dans les colonnes de Forum des As, le président du Grand Caucus de toutes les quatre provinces issues du demembrement de l’ex-Katanga a fait savoir qu’« a Manono et à Malemba, il y a déjà une exploitation sur place. Si nous nous sommes levés comme une seule personne, c'est parce que nos populations ont parlé, réagi à ce que le ministre de l'Industrie a déclaré devant l'opinion que le gouvernement a posé la première pierre dans le territoire de Sakania pour l'industrie d'extraction de lithium ». Les populations du Tanganyika et Haut-Lomami ont réagi en souhaitant que la chaîne de production soit implantée dans le nord Katanga, estimant que le sud Katanga a été suffisamment industrialisé, note ce quotidien.

Sur le même chapitre, La Prospérité cite le ministre honoraire des Mines, Martin Kabwelulu qui au nom des élus du Tanganyika et Haut-Lomami dit avoir trouvé anormal que le Lithium et d’autres produits trouvant leur origine dans le Tanganyika et le Haut Lomami et que leur traitement en produits finis soit fait dans d’autres provinces. Tout en appelant les députés de Tanganyika et Haut Lomami au calme, écrit ce quotidien, Adèle Kayinda estime, en effet, qu’il était temps d’avoir ces échanges articulés sur ce dossier du lithium. «La COMINIERE, c’est une entreprise que j’ai trouvée, qui a des potentialités, mais qui s’est fait absorber par les contrats signés. Il fallait organiser la COMINIERE. Elle avait signé avec des partenaires qui n’avaient pas d’expérience en matière minière », explique la ministre du Portefeuille das les colonnes de ce portail. Elle est par la suite revenue sur AVZ, un partenaire qui a 60% des parts dans la Joint-v enture avec COMINIERE, souligne ce journal. La ministre constate qu’AVZ ne donne pas sa vraie dénomination juridique. Comme pour dire que c’est une situation entretenue à dessein pour desservir la COMINIERE’’, précise-t-elle dans le journal La Prospérité. Selon ce quotidien, Adèle Kahinda reconnait que la population n’était pas bien informée et qu’au travers elle, le gouvernement a pris la décision de faire circuler l’information correcte. Bien plus, ‘’en tant que Représentants du peuple, ajoute ce portail, les élus du Tanganyika et ceux du Haut-Lomami ont demandé à la ministre du Portefeuille de porter leur voix au Gouvernement qui, selon eux, devra réhabiliter les barrages de Mpiana Mwana, solidifier le barrage de force Bendera à Kalemie et autres sources d’énergies dans le Haut Lomami.

L’Avenir fait remarquer que c’est à Sakania dans le Haut Katanga, que le gouvernement congolais a posé la première pierre pour la construction d’une usine des précurseurs des batteries et véhicules électriques. Ce geste, note ce journal, est demeuré incompris pour la population du Haut Lomami et de Tanganyika dont les sols regorgent le Lithium. C’est ainsi qu’elle a mandaté les élus de ces coins pour poser la question à qui de droit. Ce portail qui cite le député national Emmanuel Mukundi Nyembo, qui ne veut pas les autres exploitent le lithium et que la population demeure pauvre. Cet élu déclare que la population du Tanganyika et celle du Haut-Lomami insistent que l’usine d’exploitation de lithium soit installée dans le Haut Lomami ou dans le Tanganyika. A cette question, note ce quotidien, la ministre du Portefeuille promet d’échanger avec ses collègues des Mines et de l’Industrie, le chef du Gouvernement, voire même le chef de l’Etat, pour que les cris de la population soient entendus.

Pour sa part, Le Potentiel pense que la production, dans le Tanganyika et le Haut-Lomami, du Lithium, ce métal blanc essentiel pour la fabrication des batteries des voitures électriques, censées sauver la planète du réchauffement climatique, devra cristalliser les espoirs des populations locales, avec notamment la création d’emplois et la construction des routes qui rendront ces provinces plus accessibles. Cette question, écrit ce quotidien, a été au menu d’un échange ouvert et franc entre la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda, et les caucus des députés nationaux de Tanganyika et du Haut-Lomami. Ces élus du peuple ont été rassurés des bénéfices des populations locales dans la part de l’Etat congolais lors de l’exploitation de ce pétrole du 21ème siècle, indique ce tabloïd. L’annonce du lancement de la production du lithium en 2023 suscite l’espoir des populations des provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami. Cependant, renchérit ce portail, la polémique a vite enflé après que la première pierre pour la construction de l’usine d’exploitation de Lithium a été posée à Sakania dans le HautKatanga. Et pourtant, signale Le Potentiel, les populations locales de Tanganyika et de Haut-Lomami s’en tiennent à ce que la chaine de production commence là où s’effectue cette production. Encore que le Nord du Katanga comparativement au Sud reste moins industrialisé, rappelle ce quotidien.