Revue de presse kinoise du 25 octobre 2022.
La majorité de journaux parus ce mardi dans la capitale congolaise s’intéressent aux dégâts causés après la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. Sur ce, Forum des As titre en sa manchette : « A la suite de la pluie diluvienne : Kinshasa sens dessus dessous !”. Dans cet article, ce journal rapporte que les Kinois les Kinois médusés et incapables ont assisté hier lundi 24 octobre après la pluie a un spectacle apocalyptique. Selon ce quotidien, des champs ont été sous les eaux, les voitures et autres véhicules submergés. La population a été surprise par la pluie, note ce tabloïd, sur des artères transformées en rivières en furie, ouvrages détruits, routes coupées, biens domestiques flottants. Ce portail indique que le site maraicher du quartier 8, dans la commune de Ndjili, n’a pas échappé aux dégâts causés par cette averse qui a inondé des centaines de champs de cultures maraîchers implantés au bord de la rivière N'djili. Trempées après plus de six heures de pluie de larges bandes de pondu (feuilles de manioc, NDLR), d'amarantes, de patates douces, d'aubergines, de gombo et autres. En pleine réfection, regrette ce journal, la route de Kimwenza a cédé hier sous les eaux de pluie. Cette importante artère de la commune de Mont Ngafula s'est effondrée dans certains recoins, rendant à nouveau la circulation difficile après l'averse de ce lundi 24 octobre. Et pourtant, fait savoir Forum des AS les conducteurs des véhicules, des motos et nombre de piétons se réjouissaient déjà de l'avancement des travaux sur la route Kimwenza.
Le Journal reste sur ce même chapitre et écrit : « Kinshasa sous les eaux, la mégapole dévisagée ». Même les superlatifs deviennent faibles pour décrire la situation de pluie à Kinshasa, souligne ce quotidien. La capitale congolaise est honteusement submergée par les inondations. Rien qu’au début de la saison pluvieuse, rappelle ce tabloïd, la capitale congolaise se retrouve déjà sous les eaux et Kinshasa s’est dévisagée. Triste constat. Curieusement, note ce journal, ce mode de vie est habituel aux Kinois. Des quartiers ont été submergés par les eaux où les réseaux d’assainissement sont bouchés par les déchets ménagers (plastiques et autres), fait savoir Le Journal. Les inondations monstrueuses sont signalées dans plusieurs coins de la capitale. Selon ce portail, la plupart des Kinois ont été “bloqués”, plusieurs entrées sont impraticables et les habitants ne savaient pas s’émouvoir. Parmi des dégâts matériels, ce quotidien cite quelques maisons emportées par les érosions signale sont enregistrés dans certaines municipalités de la ville-province à la cité verte (dans la commune de Selembao). Le cas a été similaire à Makelele (commune de Bandalungwa) où des eaux ont débordé du lit de la rivière et des maisons se sont effondrées, renchérit ce quotidien.
Pour La Prospérité, cette pluie a fait subir une thérapie de choc à la voirie urbaine de Kinshasa, soumise à une rude épreuve. Les canaux d’évacuation d’eau n’ont pas fonctionné, indique ce quotidien qui fait remarquer que les efforts visant à curer les caniveaux se sont avérés nuls. Une fois encore, insiste ce tabloïd, l’autorité urbaine est appelée à sévir au risque de se rendre complice de ces méfaits. Il faut reconnaitre que les dispositions ont été prises pour aménager les caniveaux aux côtés de nouvelles infrastructures routières mais malheureusement, aussitôt les travaux achevés, ce sont de revendeurs à la sauvette qui prennent d’assaut le passage à piétons pour y installer leurs étalages, poursuit ce journal. Tous les détritus qui en ressortent notamment, les bouteilles plastique finissent dans ces caniveaux, constate ce portail. Il pense que cette pluie a permis de jauger la solidité des ouvrages construits surtout si les conduites d’eaux ont aidé à leur fluidité.
De son côté, l’Avenir change de sujet. Il note le satisfecit du FMI sur le cadre macroéconomique de la RDC. Ce journal indique que la cheffe mission de cette institution de Bretton woods salue les réformes entreprises par le gouvernement congolais pour l’amélioration du climat des affaires et dans la gestion des finances publiques. Et ce, soutient ce quotidien, nonobstant des risques dus à des facteurs exogènes sur les prix des matières premières, l’économie de la RDC est sur la bonne voie pour montrer encore plus de résilience malgré la situation mondiale globale peu reluisante. Citée dans les colonnes de l’Avenir, Mercedes Vera Martin estime que si la RDC a pu maintenir sa croissance économique au-dessus de 5,5 % pour l’année 2022, à la faveur de ses bons choix stratégiques et d’un secteur minier toujours plus fort, elle peut faire mieux pour 2023.