Le concours de recrutement de nouveaux magistrats est fixé au 9 octobre prochain à travers le pays.
Le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, l’a dit dans un communiqué signé le 7 septembre dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Selon ce document, le CSM entend recruter 3 000 nouveaux magistrats dont 1500 seront pris la première année et 1500 autres l'année suivante.
Selon la décision du CSM, le projet d’ordonnance de nomination de 1500 nouveaux magistrats sera transmis au président de la République le 30 novembre 2022.
Le chronogramme du concours a connu 21 étapes de son organisation partant de l’avis officiel de recrutement à l’affectation des magistrats recrutés dans différents parquets civils et militaires.
Neuf matières sont retenues pour ce concours:
- procédure pénale
- procédure civile
- droit pénal général
- droit pénal spécial
- droit civil des personnes
- droit civil des obligations
- droit civil des biens
- éthique
- déontologie des magistrats.
En tenant compte du nombre élevé des candidats, par ressort des cours d’appel par province et des difficultés de mobilité, quinze sites sont retenus pour le concours: les chefs-lieux des onze anciennes provinces et la ville de Kinshasa, trois chefs-lieux des provinces démembrées.
C’est depuis le 21 mars que le Conseil a amorcé ses activités de recrutement avec le dépôt des candidatures au 23 mars. La publication des résultats du concours est attendue le 31 octobre prochain.
Cependant, dans le Haut-Katanga, les anciens candidats qui avaient réussi au concours organisé en 2009 et qui sont sur la liste de réserve se disent être surpris du fait que le CSM fait fi de leurs cas.
L'un d'eux, David Munkawu Bakajika estime que la priorité devrait leur être accordée avant d’organiser le recrutement de nouveau magistrats.
Pour cela, il plaide pour le que la loi portant statut des magistrats soit respectée en cette matière.
