Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) annonce le recrutement de nouveaux magistrats le 9 octobre prochain et les candidats magistrats se préparent pour le test, entre temps les anciens candidats qui avaient réussi au concours organisé en 2009 et qui sont sur la liste de réserve crient au scandale.
Ils disent « être surpris de n’avoir toujours pas jusqu’à ce jour des lieux d’affectation ».
Selon eux, le Conseil supérieur de la magistrature ne s'occupe pas de leurs cas. Ils plaident pour que la loi portant statut des magistrats soit respectée en cette matière.
« Nous étions au total sur l’ensemble de la république 2500. En 2010 on a eu à nommer 1000 en 2011 un autre lot de 1000. Nous étions portés sur la liste des réserves. Nous avions rappelé à tous les gouvernements qui se sont succédés. A l’époque, le président Benoit Lwamba nous avait répondu que nous devrions attendre les assises du Conseil supérieur de la magistrature », a déclaré David Munkawu Bakajika, leur représentant.
Selon lui, le leitmotiv de ces anciens candidats est l’article 2 de la loi portant statut des magistrats, qui stipule qu’ « on ne peut pas organiser un test à la magistrature si la liste des réserves n’est pas épuisée ».
« Nous nous sommes sur la liste des réserves mais curieusement, il y a un communiqué officiel qui précise la tenue des tests de la magistrature pour le 9 octobre. Nous estimons que ce communiqué vient en violation de cet article. Nous demandons au Chef de l’Etat qui est le garant du bon fonctionnement des institutions de voir notre cas afin que nous puissions aussi être nommés. Nous avions passé le test en bonne et due forme et nous avions réussi », a ajouté David Munkawu Bakajika.
