Les enfants du territoire de Walungu (Sud-Kivu) réclament plus de sécurité dans leurs milieux de vie pour favoriser leur épanouissement intégral. Ils se sont exprimés ce jeudi 16 juin, à l'occasion de la journée de l'enfant africain.
Cette journée est célébrée par l'organisation Action pour enfant oublié (APEO), qui encadre les enfants orphelins du Sud-Kivu.
La coordinatrice de cette ONG, Solange Mère, justifie le choix de Walungu par le nombre élevé des enfants exploités dans les sites miniers :
‘’ La journée du 16 juin est particulière pour nous de parler de la situation des enfants aujourd’hui qui n’arrivent pas à accéder à une éducation de base à cause de l’exploitation faite à l’égard des enfants. On a choisi de célébrer cette journée à Nzibira (Territoire de Walungu) parce que Nzibira est entouré des carrés miniers, c’est très enclavé. Les enfants d’ici ne peuvent pas aller à l’école à cause de l’insécurité.’’
La porte-parole des enfants de Walungu interpelle les décideurs sur les droits des enfants. Elle rappelle les principaux articles de la Convention des Droits des Enfants (CDE) :
‘’ De l’article 1 à l’article 42 ça porte aux droits de l’enfant, de l’article 43 à 44 ça porte aux obligations de l’Etat. L’article 1 c’est la définition de l’enfant, l’article 2 c’est la non-discrimination de l’enfant, l’article 3 porte sur l’intérêt supérieur de l’enfant, l’article 5 dit que l’enfant a droit au développement de ses capacités.’’