Des miliciens CODECO ont attaqué dans les premières heures du dimanche 8 mai, dans le site minier connu sous le nom de Camp Blankete, se trouvant dans le secteur de Banyali Kilo, dans le parage de la commune rurale de Mungbwalu (80 km au Nord de Bunia), en territoire de Djugu, rapporte L’Avenir.
Le Bourgmestre de Mungbwalu fait état d’au moins 50 personnes mortes, dont les corps se trouvent déjà à Pluto, une localité proche de Mungbwalu. Il précise tout de même que les recherches des corps continuent, ce qui pourrait alourdir davantage ce bilan provisoire, ajoute le journal.
En cela s’ajoute plusieurs blessés graves et légers admis dans quelques structures sanitaires de la région. On note aussi l’incendie de plusieurs habitations de ces civils, détaille le quotidien.
Pour Le Potentiel, la République démocratique du Congo continue injustement de compter ses morts à la pelle du fait de l’activisme des groupes armés et terroristes dans l’Est du pays.
Ce décompte macabre n’en finit toujours pas en dépit de l’état de siège qui est décrété depuis une année déjà dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, rappelle le tabloïd.
Le Potentiel conclut que ces miliciens narguent les autorités de la RDC.
de compter ses morts à la pelle du fait de l’activisme des groupes armés et
Le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a condamné via le compte twitter de la Présidence de la République, le massacre dimanche, de 35 citoyens congolais dans une mine d’or artisanale, note pour sa part l’Agence congolaise de presse.
« Le Président de la République condamne avec fermeté ce crime répugnant et odieux, il présente ses condoléances les plus émues aux familles éplorées et réitère son engagement à éradiquer tout mouvement d’insurrection sur le sol congolais », a-t-il noté dans son message.
Avec ces tueries, constate Forum des As, la CODECO envoie un mauvais signal à la Table ronde qui devra évaluer l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
L'Ituri, tout comme la province voisine du Nord-Kivu, est placé sous état de siège depuis le mois de mai dernier. Une année après, cette mesure exceptionnelle qui donne pleins pouvoirs à l'armée et à la Police, semble encore bien loin de mettre fin aux exactions des groupes armés, rappelle le journal.