La Fédération des femmes pour la paix et le développement (Fepade), a lancé, vendredi 29 avril, un projet d’assistance médicale et protection des déplacés, ayant fui l’insécurité, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu).
A l’occasion, les acteurs locaux ont relaté les difficultés que la population du coin éprouve pour accéder aux soins de qualité.
« Nous les femmes, nous n’avons pas d’argent pour nous faire soigner. Nombreuses parmi nous ne fréquentent plus les hôpitaux et préfèrent aller dans des églises. D’autres vont chez les tradipraticiens, parce que là-bas le cout de soins est un peu bas. Comme conséquence, il n’y a pas de guérison », se plaint Ngabwe Mwajuma, membre d’un relai communautaire à Fizi.
Les personnes vivant avec handicap n’ont pas été oubliées dans ce projet.
Le médecin responsable de l’hôpital de l’ONG FEPADE, Dr Maneno Kizito, revient sur les différents services de sa structure :
« Nous avons l’échographie, trois chaises pour la consultation, une table pour l’examen, un appareil nébuliseur pour assister les personnes en difficultés respiratoires ainsi que d’autres matériels spéciaux pour secourir les malades. Ce sont les pathologies courantes que nous prenons en charge. Là où nous ne serons pas capables, nous transférerons ou orienterons les malades ailleurs ».
Le responsable de suivi et évaluation de l’Asbl FEPADE, Josaphat Wanondo, a cependant plaidé pour la sécurisation du personnel soignant pendant cette campagne d’assistance médicale dans les milieux ruraux.
Ce projet de 12 mois est financé par trois organisations internationales, à savoir : Tearfund Netherland, Tearfund UK et Hospitainer Fondation.
