Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur a accusé, samedi 23 avril, certains acteurs politiques d’entretenir la tension entre Kasaïens et Katangais.
Daniel Aselo l’a dit en marge de la conférence interprovinciale de Lubumbashi.
« Les tireurs de ficelles se recrutent parmi les acteurs politiques et la population devrait s’en méfier », a-t-il laissé entendre devant la presse.
Ce membre du gouvernement a également sollicité l’implication de toutes les institutions politiques pour une solution idoine à cette crise communautaire :
« Les gouverneurs, les Assemblées provinciales et le gouvernement de la République nous puissions nous mettre en tête qu’il y a cette situation socio-économique qui ne va pas plus particulièrement dans ces deux espaces ici qui pose un problème et il suffit qu’on améliore cette situation pour que les choses puissent changer ».
De leur côté, les chefs coutumiers et autres représentants l’espace Kasaï et celui du Katanga ont exprimé leur volonté de voir la paix revenir entre leurs communautés.
Ceux de la communauté Kasaïenne ont demandé à leurs groupes de jeunes de bien « encadrer leurs membres et de leur faire voir que tous doivent respecter les lois du pays ».
Les autorités traditionnelles du Grand-Katanga, elles, ont appelé à la consolidation de la cohabitation pacifique entre les deux communautés.
Entre-temps, le Premier ministre Sama Lukonde poursuit les consultations des membres de deux communautés pour une issue heureuse de cette Table ronde.