Revue de presse du mardi 12 avril 2022
L’arrêt de la cour d’appel de Kinshasa/Gombe condamnant Vital Kamerhe à 13 ans des travaux forcés, a été annulé le lundi 11 Avril 2022, rapporte L’Avenir.
Pour la Cour de cassation, explique le journal, la cour d’appel a violé l’article 104 du code de procédure pénale, en examinant le dossier alors qu’il n’était pas en état, explique avocat de conseil de Vital Kamerhe.
Selon la Cour de cassation, la juridiction d’appel a statué sur base d’une notification de date d’audience alors qu’elle aurait dû citer le prévenu, ce qui constitue aussi la violation du droit de la défense prévue par l’article 19 de la Constitution.
L’affaire est donc à ce jour, renvoyée devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe autrement composée pour rejuger l’affaire dans son fond, conclut le tabloïd.
A l’UNC, pendant ce temps, écrit La Prospérité, les militants réclament simplement l’acquittement de Vital Kamerhe et de ses coaccusés.
Les avocats, quant à eux, se disent confiants à l’avenir. Car, à leur avis, cet arrêt de la Cour de cassation démontre, si besoin en est encore, l’indépendance de la justice devient une réalité en RDC, explique le quotidien.
Entre-temps, rappelle Le Journal, Vital Kamerhe qui bénéficie d’une liberté provisoire continue avec ses soins à l’étranger.
Le feuilleton est loin de trouver son épilogue, prévient le quotidien.
Pour Le Potentiel, cet épisode inédit suscite des interrogations sur ce qu'il convient d'appeler « le retour politique de Vital Kamerhe ».
« Qu’est-ce que Vital Kamerhe nous réserve dans l’avenir ? Quel rôle peut-il jouer ? Deux questions déterminantes, desquelles dépend la survie ou la disparition politique de l’élu de Bukavu », analyse le journal.
Ce qui est certain, fait remarquer le quotidien, c’est que l’avenir politique de l’ex-directeur de cabinet du chef de l’État se joue à l’issue du deuxième round de ce procès qui sera réexaminé en appel et qui tient en haleine tout une nation.
Selon AfricaNews, les avocats de Vital Kamerhe saisissent la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe dès ce mardi 12 avril, après la décision de la Cour de Cassation annulant la condamnation à 13 ans des travaux forcés de l’ancien directeur de cabinet du Président de la République.