La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Mme Bintou Keita, recommande la prudence et l’attention quant aux candidats éligibles au programme DDRC-S.
Mme Bintou Keita estime que pour le bon déroulement de ce programme, il faudrait faire la différence entre les combattants qui se rendent, ceux qui s’inscrivent dans la poursuite de violences et ceux capturés par les forces de sécurité.
« Les attentes des communautés sont grandes. Le PDDRC-S a fait naître les espoirs de paix. Et je lance cet appel du cœur pour que les espoirs de paix ne se transforment pas en désespoir. C’est très important de faire la distinction entre les individus qui sont prêts à se rendre, à renoncer à la violence et à réintégrer la vie civile et ceux qui continuent de s’inscrire à la violence contre l’Etat et contre les communautés » a précisé Bintou Keita.
« Les combattants capturés ne peuvent pas être éligibles au PDDRC-S. Il faut vraiment insister sur cet aspect parce qu’au fond, ce dont on a besoin, c’est un processus volontaire. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut mettre de côté, ceux qui sont des combattants capturés, ni de les oublier. Mais, nous pensons que c’est important que les combattants capturés suivent des parcours différents afin de renforcer ce qui est central : les objectifs stratégiques de stabilisation » a recommandé la cheffe de la MONUSCO.
Mme Bintou Keita promet également la disponibilité des Nations Unies à soutenir le gouvernement dans la matérialisation de ce programme :
« En tant que Nations Unies, nous sommes prêtes à appuyer le gouvernement à développer ses capacités, tout traité des cas spécifiques selon le norme juridique national et international ».