Le chef de division provinciale des affaires humanitaires et solidarité de la Tshopo, Antoine Lokandila sollicite l’intervention des autorités ainsi que des personnes de bonne volonté en faveur des sinistrées des pluies diluviennes du 13 et 14 mars dernier à Kisangani.
Dans un entretien accordé ce mercredi 23 mars, Dr Antoine Lokandila indique que les victimes de cette catastrophe naturelle sont complètement démunies. Non seulement qu’elles ont perdu leurs habitations, mais qu’elles ont été aussi dépouillées de leurs biens de valeur lors des secours organisés par la population pendant le sinistre.
Pendant les pluies diluviennes du 13 et 14 mars dernier, trois personnes avaient perdu la vie et une autre blessée grièvement. En outre, au moins 270 maisons ont été touchées partiellement ou totalement. Il s’agit là d’un bilan partiel qui concerne trois communes urbaines à savoir Mangobo, Kabondo et Tshopo.
Selon le chef de division provinciale des Affaires Humanitaires, les autorités ont été saisies à tous les niveaux, il n’attend que leur intervention :
« J’ai écrit à son excellence Mr le Gouverneur depuis le 14 et jusque-là je suis en train d’attendre les dispositions que l’autorité va prendre pour aller assister quand même un tant soit peu en faveur de ces sinistrés ».
Par ailleurs, Dr Antoine Lokandila plaide aussi pour l’assistance des déplacés des guerres venues de Komanda, en Ituri. Leur nombre est évalué à plus de 23 000 dont plus de 16.000 à Bafwasende et plus de 10.000 à Kisangani et environs :
« Parmi eux, il y a des femmes enceintes, il y a des enfants, il y a aussi des vulnérables, des personnes malades qui sont en train de traverser un moment très critique de leur vie sans assistance jusqu’en ce moment ».
L'évaluation dans trois autres communes se fera dès que les moyens logistiques seront disponibles, a-t-il précisé.