Revue de presse du mardi 8 mars 2022
Les journaux kinois commentent aujourd’hui les activités liées à la célébration de la journée internationale des droits des femmes en RDC.
Ce mardi 08 mars, la ministre du Genre, Famille et Enfant va lancer les activités du 8 mars à partir de la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur, rapporte Forum des As.
Cette Journée internationale des droits de la Femme, rappelle le journal, sera célébrée sous le thème national: « Promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles ainsi que l'égalité des sexes dans le contexte de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques de catastrophes ».
La République Démocratique du Congo qui aligne derrière elle de longues années d’après combats pour l’honneur et la dignité de femmes célèbre aussi cet événement mondial à travers plusieurs manifestations de réjouissances populaires couplées de démonstrations du savoir-faire féminin dans des expositions et ateliers à ciel ouvert, des émissions radio-télévisées sur la parité hommes-femmes, des conférences-débats sur le leadership dans tous les domaines, décrit pour sa part Tempête des Tropiques.
Selon le quotidien, la journée mondiale dédiée à la femme se prolonge chaque année en RD Congo en se muant en « mois de la femme » afin de donner lieu à diverses activités essentiellement féminines, mais en mettant l’accent sur l’aspect pédagogique des objectifs visés par celles-ci.
Commentant le thème choisi par le gouvernement congolais, Le Potentiel estime que l’autonomisation ne s’entend pas, ici, en termes exclusifs de financements. Elle implique au préalable les actions de formation à la gestion aussi bien financière qu’environnementale.
Malheureusement, regrette le tabloïd, l’insuffisance des ressources financières limite la portée d’une telle formation aux centres urbains, délaissant dans l’ignorance la majorité des femmes habitant la périphérie des villes et les milieux ruraux.
Kadima pour l’accélération du processus électoral
« Feuille de route, réformes électorales, financement des élections, … Kadima en plaidoyer chez Mboso et Bahati », titre L’Avenir.
Le président de la CENI était le lundi 7 mars à l’Assemblée nationale et au Sénat, où il a demandé aux présidents de ces chambres du Parlement de bien jouer leur rôle, renseigne le journal.
« C’est pour cela que nous sommes venus pour demander aux présidents Mboso et Bahati de poser des actes qu’il faut pour que nous puissions avoir des réformes à temps », dit-il, avant de prévenir que s’il y a un retard, cela va affecter nos opérations, ajoute le journal.
Denis Kadima a demandé au Sénat, selon Forum des As, de jouer pleinement son rôle, en sa qualité d'autorité budgétaire, en vue de pousser l'Exécutif à décaisser rapidement les fonds relatifs à l'organisation des scrutins dans le délai constitutionnel, conformément au vœu du président Félix Tshisekedi.
Pour les nouveaux animateurs de la CENI, la meilleure façon d'organiser les élections démocratiques et crédibles en 2023, c'est de s'y mettre dès maintenant et d'accélérer toutes les réformes y afférentes, conclut le quotidien.
Le Président du Sénat, Modeste Bahati, a salué l’initiative du président de la CENI et tout son bureau qui, à l’instar de la Chambre haute du Parlement, veulent que toutes les institutions travaillent en collaboration pour le bien-être de la population et l’aboutissement heureux du processus électoral, ajoute Tempête des Tropiques.
Le Speaker du Sénat a également saisi cette occasion pour proposer la création d’un cadre permanent des institutions pour un fonctionnement harmonieux de la République, sans que cela remette en cause l’autonomie de chaque institution, fait savoir le tabloïd.