L’usine à chaux de la compagnie TFM de la multinationale China Molybdenum a des impacts négatifs sur l’environnement et la santé de la population du village Kabombwa à Fungurume, dans la province du Lualaba. C’est ce que révèle le rapport de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW RDC) dans un rapport publié mardi 22 février.
D’après ce rapport, les résultats des analyses des laboratoires sont préoccupants. Les populations connaissent des irritations cutanées, des problèmes respiratoires ; il y a la pollution de l’eau et de l’air, l’assèchement des rivières, etc.
A cet effet, le directeur de programme de SARW RDC, Georges Bokondu, affirme que les plaintes de ces populations concernant les irritations cutanées et la respiration sont confirmées par les résultats de ses scientifiques.
« Il faut prendre la décision de délocaliser cette population. Il faut que l’entreprise prenne en charge tous ces cas-là de maladie et il faut une nouvelle enquête des spécialistes en santé. Et nous avons dit que l’entreprise TFM devrait mettre en place une politique de monitoring permanent des eaux et de la qualité de l’air afin de prévenir ces genres d’impact environnementaux. Les standards environnementaux de TFM étaient au top. Mais on remarque qu’avec les Chinois le standard a baissé », a rapporté Georges Bokondu.
« Le système de monitoring était en permanence. On ne sentait pas ça avant quand il y avait Free Port. Ce n’est pas que Kabombwa seul qui se plaint ; les autres villages aussi se plaignent. Il faut que l’entreprise organise un autre audit environnemental, actualise son étude surtout en mettant le même système dans tous les villages qui entourent sa mine », a-t-il recommandé.
Aucune réaction n'a été enregistrée du côté de TFM.