Revue de presse de mardi 22 fevrier 2022
La confirmation de la tenue de l’élection présidentielle en 2023 par le Vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères lors d’une interview accordée à RFI, fait la Une de quelques journaux parus ce mardi 22 fevrier à Kinshasa.
Christophe Lutundula a déclaré au sujet des élections 2023 qu’il n’y aura pas "glissement" de la présidentielle, rapporte La Prospérité.
Selon la transcription de cette interview dans les colonnes du quotidien, Christophe Lutundula a indiqué : « Nous sommes à vingt mois de la présidentielle, mais on sent monter une tension, dans la classe politique congolaise, parce que beaucoup craignent qu’il y ait un glissement de la date de cette élection et qu’elle ne se tienne pas comme prévue, en décembre 2023… Ce qui est important pour nous, c’est l’engagement que le Président a pris. Il a répété qu’il n’a aucune intention de faire ce que nous avons connu dans le passé. On va respecter la Constitution. Et surtout, n’oubliez pas qu’il s’agit des échéances constitutionnelles. Vous ne pouvez pas parler de l’État de droit, qui est un des piliers de la construction étatique du président de la République, et ignorer la loi de la loi ».
Face à l’insistance de RFI sur la question du glissement: « Donc il n'y aura pas de glissement… » le Vice-premier ministre rétorque : « En tout cas, nous n'en voyons pas de raison. Au moment où nous parlons, nous n'en voyons pas de raison », renchérit Forum des As qui transcrit aussi cette interview de la chaine française.
Et pour L’Avenir, Lutundula vient de « trancher» sur la question de la tenue ou non de l'élection présidentielle en 2023. En même temps, il a donné sa position vis-à-vis de Moïse Katumbi, son très proche collaborateur, depuis de nombreuses années, qui pourrait aussi se représenter comme candidat à la présidentielle.
A ce sujet Lutundula tranche: "Je crois que les choses sont claires. Je participe à l’action du gouvernement. Le bilan du gouvernement, c’est aussi mon bilan. Je suis au gouvernement, mon chef, c’est le président Félix-Antoine Tshisekedi. Ce serait quand même illogique de rester au gouvernement et de ne pas souhaiter que le président Tshisekedi continue."
Détournement dans les entreprises du portefeuille
Le Journal rapporte que « les auteurs de détournements de deniers publics dans les entreprises publiques du Portefeuille sont dans les viseurs de la justice. A l’issue d’une séance de travail ce lundi 21 février 2022 entre la ministre du Portefeuille et Rose Mutombo, ministre de la Justice, Adèle Kayinda a déposé un rapport sur la table de la ministre de la Justice contre ceux qui veulent braver l’État de droit »
«Je suis venue rencontrer ma collègue de la justice, et nous avons eu une séance de travail en aparté mais je suis venue avec les différents rapports de différentes entreprises du portefeuille de l’État dont la SCTP, la Regideso, Cobil et Sonahydroc. Et vous vous rappelez qu’au mois de juillet de l’an dernier, il y avait la SCTP et Congo Airways où j’avais procédé à la suspension de ces mandataires pour mauvaise gestion », a indiqué Adèle Kanyinda.
D’après ce quotidien, la ministre a annoncé que les mandataires déjà épinglés sont sommés de restituer les sommes détournés.
« Reste à savoir si l'IGF va accompagner cette initiative, de la ministre Kayinda. Néanmoins, la ministre du Portefeuille dit avoir accompli sa part de la mission », conclu, pour sa part, Le Potentiel.