Quatre personnes sont mortes, d'autres blessées et plusieurs autres sont portées disparues à la suite d’un éboulement de terre survenu dimanche 6 février dans la mine de ADIDI à l’Ouest de la commune rurale de Mungwalu dans le territoire de Djugu en Ituri. Selon le bourgmestre de cette commune, Jean Pierre Bikilisende, ce drame a eu lieu vers 16 heures locales pendant que ces creuseurs artisanaux, clandestins étaient en pleine activité d’orpaillage dans ce puit souterrain, construit sous le regime de feu Marechal Mobutu.
La société civile locale rapporte que plusieurs autres corps seraient toujours enfouis dans les décombres. Elle a déploré la léthargie des autorités dans ce secteur. Pour le president de cette structure citoyenne, Chérubin Kukundilawa l’autorité de tutelle n’a pas pris des dispositions pour arrêter l’exploitation minière dans ce site: « nous condamnons cet envahissement du patrimoine qui constitue une réserve nationale. Nous demandons au gouvernement provincial de mettre en place une politique de protection de ce bijou »
Le bourgmestre de cette commune,Jean-Pierre Bikilisende a dit ne pas comprendre comment des centaines de creuseurs artisanaux continuent à fréquenter frauduleusement ce chantier minier dont l’exploitation avaient été interdite par les autorités.
« Cette mine a été fermée depuis 2006 comment les orpailleurs se retrouvent à l’intérieur, alors que nous avons des policiers commis à la garde de cette mine. Nous allons le savoir davantage [après enquête] », a-t-il martelé.
L’entreprise Mungwalu Gold Mining MGM qui exploite ce carré minier a décliné toute responsabilité en présence des agents de l’ordre.
L’état vétuste de ce puit minier serait à la base de cet incident, indiquent des sources concordantes. D’autres carrés miniers dans la zone présentent des dangers similaires, selon des alertes de la société civile.