La République démocratique du Congo excelle dans les détournements de fonds publics, malgré la lutte déclarée contre la corruption et le détournement des deniers publics par le chef de l’État, se désole Le Potentiel, qui fait que remarquer que la chronique de ces derniers jours est rythmée par des scandales financiers qui mettent en cause des hauts responsables chargés de l’exécution de tel ou tel projet d’intérêt public.
Après le récent scandale de 14 millions USD destinés à la construction/ réhabilitation des écoles et hôpitaux dans le Kasaï-Oriental dénoncé par Alphonse Ngoy Kasanji, élu national de Mbuji-Mayi, c’est le tour de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et du mouvement citoyen Filimbi de faire des révélations autour d’un présumé détournement de plus de 607 548 USD mis à la disposition de l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Mama Yemo) par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19, révèle quotidien.
En effet, explique le quotidien, sur une enveloppe de 688.336 USD décaissée par l’exécutif national au profit de l’ex-Mama Yemo, 80.000 USD seulement ont pu être retracés par les deux structures. Quelle peut être l’étendue du désastre lorsqu’il faut auditer dans les Centres de traitement Covid (CTco) retenus dans la ville et à travers l’ensemble du territoire national !
Ne voulant pas uniquement relever les problèmes, l’ODEP et Filimbi recommandent le renforcement du contrôle parlementaire, en interpellant les différents gestionnaires des fonds Covid-19, complète La Prospérité.
Mais aussi, ils demandent à l’Inspection générale des finances de s’approprier le présent rapport et d’effectuer l’enquête à l’Hôpital Général de Kinshasa, ex-Mama Yemo, ainsi que d’élargir ses missions de contrôle de gestion des finances publiques auprès des institutions sanitaires ayant bénéficié de l’appui de l’enveloppe gouvernementale dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.
Et une fois que les preuves seront toutes réunies, par la reconnaissance des personnes impliquées, le mouvement citoyen Filimbi demande à la justice congolaise de s’en saisir afin d’instruire, de les juger et les condamner les coupables en raison de cette mégestion ainsi décriée.
L’UDPS est divisée, tranche L’Avenir, qui en veut pour preuve : les fédérations de Kinshasa et de Lubumbashi soutiennent Kabund, alors que celle de Kolwezi réclame sa démission.
Tout est parti de la « vraie-fausse démission » de Jean-Marc Kabund. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Une attitude qui, pour certains, frise la trahison pour un parti qui s’est battu pendant près de 37 ans dans l’opposition, sans accéder au pouvoir. Et c’est seulement que l’UDPS accède au pouvoir, dans un contexte où les promesses annoncées par le chef de l’Etat ne se sont pas encore toutes réalisées. Et c’est à mi-chemin que celui que d’aucuns appellent ‘’l’homme-orchestre’’ choisit pour démissionner.
Le Journal fait remarquer que Jean-Marc Kabund-a-Kabund, président a.i de l’UDPS/Tshisekedi et vice-président de l’Assemblée nationale doit se mordre le doigt en ce moment pour avoir publié, il y a quelques jours sur son compte twitter, sa lettre de démission du poste de 1er Vice-président de la chambre basse du parlement.
L’étau est en train de se resserrer autour de Jean-Marc Kabund qui se voit de plus en plus isolé. Seul l’avenir va nous fixer sur la suite de ce dossier dont les contours s’avèrent difficiles à cerner pour le moment.
Dans un autre registre, Africa News révèle la face cachée de l’ambassadeur des Etats-unis en RDC, Mike Hummer. Selon le tabloïd, les combattants de l’UDPS ont décidé de régler des comptes à tous ceux qui, par leurs incapacités, promesses, courses à l’enrichissement et au vedettariat, sont en train de saper le mandat du Président Tshisekedi.
Le mandat de « Nzita » Hammer est de 3 ans, mandat au cours duquel il a, dans plusieurs de ses tweets, promis des investisseurs américains à la RDC, des signatures de MOU avec General Electric dont on n'a jamais vu un dollar US d’investissement depuis ladite cérémonie, des visites de grosses délégation militaires de l’armée américaine pour mettre fin à l’insécurité à l’Est en soutien à l’armée congolaise, mais rien de concret depuis !