La Prospérité : « Patrick Muyaya : ‘’Aucun policier rwandais ne se trouve sur le sol congolais’’»

Revue de presse du mardi 21 décembre 2021

Les journaux parus mardi 21 décembre à Kinshasa commentent abondamment les échauffourées qu’a connues la ville de Goma la veille.

Toute autre nouvelle faisant état de la présence des éléments de la Police rwandaise sur le sol congolais, relève de la manipulation et d’une mauvaise volonté de quelques compatriotes qui tâchent de nuire aux efforts que fournit le gouvernement pour restaurer la paix sur l’ensemble du pays, rapporte La Prospérité, citant Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias. Ce dernier apporté cette précision, lundi 20 décembre 2021, au cours d’un briefing animé avec le Colonel Pierrot Mwana Mputu et le Général Léon Richard Kasonga, porte-paroles de la Police nationale congolaise et des Forces armées de la République démocratique du Congo.

Selon le porte-parole du Gouvernement, renchérit Forum des AS, les incidents survenus hier dans la capitale du Nord-Kivu où quatre personnes ont été tuées, sont le fait d'une manipulation… "Il n'a jamais été question que les éléments de la police du Rwanda viennent assurer la sécurité en RDC ", soutient-il.

Les manifestants de Goma, fait savoir le porte-parole de l'Armée, se sont attaqués au symbole du pouvoir et détruit quelques édifices par la volonté de Lucha et Veranda Lisanga, les deux mouvements citoyens à la base de cette journée ville morte. " Ils ont donc violé la loi et répondront de leurs actes ", a-t-il insisté.

De son côté le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, cité par Le Potentiel, a souligné qu’une traque systématique des instigateurs de cet acte de rébellion aura lieu dans les heures qui suivent :

 « Les tireurs des ficelles de ces émeutes qui ont visé les agents de l’ordre seront arrêtés. Ils se cachent dans des mouvements citoyens tels que Lucha et Filimbi et donnent des motifs de manifestations non fondées. Nous allons les traquer où qu’ils se cachent. Il n’y a aucun projet d’arrivée de la police rwandaise à Goma. On a instrumentalisé la jeunesse pour créer des troubles alors que toute manifestation est interdite pendant l’état de siège. Les auteurs de ces actes seront arrêtés et sévèrement punis par la rigueur de la loi.»

Affaire Olivier Mpunga

La presse s’intéresse également à la mort d’Olivier Mpunga samedi dernier dans les locaux de la police à Kinshasa. La cour militaire a siégé, lundi 20 décembre 2021, en procédure de flagrance contre le commissaire supérieur principal M. Mopepe, chef de département des opérations à la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP) et d’autres policiers. Les prévenus sont accusés d’avoir participé à la mort d’Olivier Mpunga, 32 ans, la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 décembre, rapporte Le Potentiel.

« Déjà, dès la première audience, comparaissant avec ses subalternes, le commissaire supérieur principal M. Mopepe défend la thèse selon laquelle Olivier Mpunga se serait pendu. L’opinion nationale a des yeux braqués sur ce procès que d’aucuns veulent « exemplaire » pour décourager ce genre d’agissement », poursuit le quotidien.