Forum des AS : « Delly Sesanga: "Le peuple va récupérer son pouvoir en 2023" »

Revue de presse du lundi 20 décembre 2021

Deux sujets figurent à la Une des journaux parus lundi 20 décembre à Kinshasa : le meeting du leader d’Ensemble des volontaires pour le redressement de la RD Congo (ENVOL), Delly Sesanga, et le décès d’Olivier Mpunga des suites de tortures dans les locaux de la police.

« C’est donc un Delly Sesanga déterminé et imparable qui, contre toutes les attentes insoupçonnables, a foulé le sol de ce quartier de Ngaliema, devenu depuis quelques années le thermomètre de mesure de popularité de nombreux acteurs politiques, toutes loges confondues. Dire que tous y vont rencontrer la même cible, très assagie de discours dont elle ne sait plus faire la moindre synthèse en termes d’analyse de contenu de différentes offres politiques », rapporte Forum des AS.

Au cours de son allocution, poursuit le quotidien, il a exhorté Félix Tshisekedi à se débarrasser des politiciens-corbillards, avant de dénoncer une dictature qui s’installe en RDC.

La Prospérité relevé qu’il a été impossible de tenir le meeting avec la forte présence policière. Sesanga a été obligé de marcher à pied avec la population jusqu’à sa résidence où il s’est adressé devant une foule compacte.

Camp Luka n’est pas une propriété privée de qui que ce soit, dit-il, avant de dénoncer la misère de cette population abandonnée à son triste. Dans cette brutalité policière, Sesanga déplore les blessés et interpellations. ‘’Il ne faut pas que nous ayons au Congo des espaces de non droit. L’Etat de droit c’est aussi respecter la liberté des autres. Le droit de circuler est garantie par les lois de la République’’, a-t-il lancé.

« Meurtre d’Olivier Mpunga »

Un autre sujet déminant porte sur les bavures policières. « Décès d’Olivier Mpunga dans les locaux des services spéciaux de la PNC : les tortionnaires aux arrêts », titre EcoNews.

Le décès samedi d’Olivier Mpunga, un Congolais de 32 ans, dans les locaux des services spéciaux de la Police nationale congolaise (PNC), après avoir subi des tortures inhumaines, a suscité une vague d’indignation aussi bien dans la classe politique que dans la hiérarchie de la PNC, indique le tabloïd, avant de préciser :

« Ministres, députés et activistes des droits de l’Homme, tous unanimes, ont condamné ce meurtre. Selon le porte-parole de la PNC, les tortionnaires de l’infortuné sont aux arrêts et devaient être présentés devant la Justice militaire ».   

Il s’agit d’« bavure de trop », selon Le Potentiel, qui annonce quatre arrestations « à savoir l’Officier de police judiciaire, le chef de poste, le propriétaire du véhicule volé ainsi que le receleur », et un procès en flagrance.

Le meurtre d’Olivier Mpunga, 32 ans, trouvé mort après son interpellation dans les installations de la Police, ne restera pas impuni. « Tous les  auteurs  présumés seront jugés en flagrance pour que cela serve d’exemple », a promis Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, cité par Forum des AS.

Un autre cas de bavure policière concerne l’ancien gouverneur du Kongo-Central. « Arrêté puis relaxé pour des présumés détournements, Atou Matubuana au cœur des polémiques », signale L’Avenir.

« Si d’aucuns s’insurgent contre la manière dont cette autorité provinciale a été interpellée, d’autres par contre ne comprennent pas comment quelqu’un qui a été accusé pour des faits aussi graves que la malversation financière et dont la plupart de ces collaborateurs sont toujours détenus au centre de rééducation de la Prison de Makala, soit si rapidement libéré », poursuit le quotidien.

Les agents de la police judiciaire sont censés être des agents qualifiés et compétents, estime le journal, ils sont censés bien connaitre les lois du pays en matière des droits de l’homme et ce qu’il faut faire en cas de la non obtempération aux injonctions de la justice.