La société civile du Nord-Kivu préoccupée par des attaques récurrentes contre les forces de sécurité

  

La coordination de la société civile du Nord-Kivu se dit préoccupée par des attaques récurrentes des combattants Maï-Maï sur des positions militaires et la police dans la ville de Butembo et ses environs. 

 Pour Edgard Mateso, vice-président de cette structure citoyenne, s’attaquer aux forces armées, c’est « fragiliser les mécanismes de protection des civils ».  

Au cours du seul mois de novembre, la société civile dit avoir comptabiliser plus de dix attaques des combattants Maï-Maï contre les forces de sécurité et de défense notamment dans la ville de Butembo et la chefferie voisine de Bashu. Plusieurs morts et blessés y ont été enregistrés. Cette récurrence des attaques armées contre les forces de l’ordre inquiète la société civile du Nord-Kivu qui appelle ces combattants, accusés d’être de connivence avec ceux qui massacrent les populations, à déposer les armes et à laisser l’armée travailler pour pacifier la région.  

« Les groupes armés locaux, surtout les miliciens, déconcentrent justement les forces armées qui sont en train de combattre les ADF. Nous estimons que, l’objectif principal devra être la stabilisation de la région. Mais quand ces miliciens déstabilisent les FARDC, les attaquent dans de grandes agglomérations où les gens trouvent refuge, c’est là que nous pensons qu’ils seraient en train de préparer le terrain pour ces égorgeurs. Donc, ils n’ont qu’une voie, c’est de déposer les armes et laisser les forces armées de la République se concentrer sur l’objectif », a martelé Edgard Mateso, le Vice-président, de la société civile du Nord-Kivu.  

Il y a quelques semaines, le porte-parole des opérations Sokola1, le capitaine Antony Mwalushay avait indiqué que l'armée va neutraliser tout groupe de personnes qui se comporterait en ennemi, en essayant d’empêcher la pacification de la région. 

Lire aussi sur radiookapi.net: